Baronnie de Quingey
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Baronnie de Quingey

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 Les jours passent mais ne se ressemblent guère

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Fleur
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Fleur


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MessageSujet: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeDim 6 Sep 2009 - 17:38

[RP ouvert à tous ceux qui veulent partager leurs souvenirs de rencontre ou d'aventures avec le personnage de Faross. Son avenir sur les RR étant incertain, les prochains jours nous diront s'il continue ou non... j'ai voulu que ma Fleur puisse vous faire part, par son récit, de qui elle est à travers sa rencontre avec Faross. Aucune règle particulière n'est en vigueur, si ce n'est d'éviter de faire intéragir des personnages sans leur accord. L'improvisation est à sa place ici. Bon jeu! Ljd Fleur]

[Bureau de Fleur en la villa du 7 place aux fleurs à Dole]

Fleur en avait traversé des épreuves éprouvantes dans son existence, mais celle-là était sans doute la plus terrible. Elle avait enfin trouvé le bonheur aux côtés d’un homme merveilleux, et voilà que le destin prévoyait de le lui enlever. Elle ne savait comment exprimer son désespoir, son chagrin… et le plus insupportable était de penser que son cher Faross, si les médicastres avaient raison, ne verrait pas son enfant, leur enfant grandir, fruit de leur amour conçu pendant leur voyage de noces qui venait de s’achever. À cette pensée, Fleur fut prise d’une soudaine nausée. De multiples questions l’assaillirent, comment ferait-elle pour continuer à avoir la force de vivre sans époux? Comment ferait-elle pour survivre à son chagrin? Tout la liait à lui… tout ce qui l’entourait lui rappelait son époux… elle l’aimait tant, elle si forte, si courageuse, se sentait vulnérable et anéantie.

Tout haut, alors que personne ne pouvait l’entendre, elle s’écria :


Mon ange, ne m’abandonne pas! Pas maintenant et surtout jamais! Sans toi je ne suis rien………….

Fleur s’effondra en larmes dans un fauteuil capitonné de son bureau. Des souvenirs remontèrent à la surface. Elle se remémora leur rencontre fin juillet 1456, au détour d’une rue à Tarbes. Elle était alors Maire de Tarbes la belle et venait de connaître une déception amoureuse, on s’était une nouvelle fois jouer d’elle, et surtout pour la dernière fois, s’était-elle promis! Un nobliau disait l’aimer mais en fait, ce n’était que foutaise… Fleur se consacra alors à son travail matin, midi et soir, et s’octroyait peu de temps libre avec ses enfants, pour oublier son chagrin. Elle s’efforçait de donner aux tarbais une ville saine économiquement et ses efforts étaient payants. La période estivale n’était guère propice aux échanges commerciaux, et pourtant ce Messire Faross se proposait de devenir marchand ambulant pour la ville. Fleur n’y voyait pas d’inconvénient mais il faut dire que leurs voisins n’avaient point besoin de leurs poissons tous frais. Faross lui proposa de renouer avec certains de ses contacts en Bourbonnais-Auvergne, pour savoir si le poisson les intéressait. Un de ses contacts, alors CaC lui passa une belle commande qui surprit mais ravit au plus haut point la Maire qu’elle était. Elle pourrait grâce à cette transaction diminuer les impôts comme elle l’avait promis. Elle ne savait comment remercier Messire Faross… aussi décida-t-elle de lui offrir un verre en taverne. Ils apprirent à se connaître et peu à peu les sentiments se mêlèrent à leurs rencontres, car plusieurs sorties de ce genre s’ensuivirent, bien qu’aucun d’eux ne voulait se l’avouer. Le temps du départ pour livrer la commande à son contact était arrivé, le cœur serré, Fleur lui recommanda d’être prudent sur la route et qu’elle l’attendait bien vite. Elle se souvint de l’intensité de leurs regards échangés avant qu’il ne disparaisse, galopant, à l’horizon. Œil de lynx, son fidèle faucon, l’accompagnait. Faross lui avait promis de la tenir au courant de son périple à tous les jours, grâce aux services de son faucon. Il la confia aux bons soins de la louve de son ami Duncan, Malice. Fleur était confiante… Il semblait que sa vie allait prendre une tournure différente, et cet homme en était vaguement responsable. Son esprit divaguait ainsi, se souvenant du moindre détail de leurs aventures. Faross avait tenu sa promesse, il lui avait écrit chaque jour jusqu’à ce tragique évènement qui avait failli lui enlever l’homme dont elle était tombée éperdument amoureuse. La distance et l’angoisse d’apprendre ce qui s’était réellement passé commencèrent à la tenailler. Lors de leur dernier échange épistolaire, leurs sentiments mutuels transparaissaient. Faross, sur le chemin du retour, décida de galoper plus vite pour retrouver celle qui faisait chavirer son cœur. Mal lui en prit. Il rencontra une armée qui s’acharna sur lui sans raison et le laissa pour mort. Fleur, qui n’avait point de nouvelles de son bien aimé, eût un étrange pressentiment, un malheur venait de frapper, elle en était certaine. N’ayant aucune nouvelle de Faross, depuis deux jours, elle ordonna à sa colombe Linelle, de partir à la recherche d’Œil de lynx et porter ce pli à qui aurait des renseignements sur son bien aimé.


Citation :
À qui lira cette missive,

Adidathz!

Je vous remercie de bien vouloir me donner des nouvelles du marchand ambulant tarbais prénommé Faross. Il revenait d’une mission municipale et depuis deux jours, nous n’avons plus aucune missive indiquant que la route se passe bien depuis Sarlat. Il devait rentrer ce jour même à Tarbes la belle, d’où notre grande inquiétude de ne point le voir arriver.

Bien à vous

Fleur,
Maire de Tarbes la belle

Pas moins d’une demi-journée plus tard après l’envoi de son message à je ne sais qui, son ressenti se confirma quand Œil de lynx fit son apparition à la fenêtre de son bureau de Maire à Tarbes. Elle lui ouvrit la fenêtre et elle poussa un cri d’effroi en apercevant du sang sur les ailes du faucon. Un malheur était arrivé à Faross… plus aucun doute possible. Les larmes se mirent à ruisseler sur ses joues. Heureusement pour elle personne, mis à part le faucon, ne pouvait la voir aussi vulnérable. Elle reprit un instant ses esprits et vit que le faucon avait une missive attachée à sa patte. Elle la prit et la lut.

Citation :
Ma douce Fleur bien aimée,

Je suis au regret de vous annoncer que je ne pourrai vous retrouver comme prévu. Une armée…indigne d’être nommée armée…, m’a tendu une embuscade alors que je chevauchais tranquillement vers Tarbes et m’a laissé pour mort, mais heureusement je vis encore. Ces cerveaux de poulpes ne perdent rien pour attendre! Il paraît qu’ils m’ont pris pour un brigand. Moi, un simple marchand ambulant! Un groupe de voyageurs, passant par là, m’a trouvé étendu sur le sol, perdant mon sang à n’en plus finir. Je suis resté inconscient durant deux jours, d’où le fait que je n’ai malheureusement pas pu vous prévenir de mon état ou de vous faire part de la situation. Je me trouve actuellement dans une vieille ferme tenue par de braves paysans à la sortie de Cahors. Les médicastres m’ont forcé au repos durant 45 jours et de ne surtout point voyager. Vous me voyez bien contrit de ne point mener à bien ma mission, mais soyez rassurée, le mandat que vous m’avez confié est sauf. Je fais actuellement un effort surhumain, au vu de mes graves blessures, pour vous écrire ces quelques lignes.

Veuillez me pardonner de mon imprudence qui me coûte cette séparation. Je vous promets de guérir au plus vite pour vous serrer dans mes bras.

Vous me manquez ma bien aimée, et je n’aurai de cesse de guérir pour pouvoir avoir la chance de revoir votre si magnifique regard.

Votre dévoué Faross

PS : désolé pour les taches de sang sur ce parchemin.

Fleur se souvint s’être affalée dans son fauteuil de Maire, l’esprit en ébullition. Elle n’eût de cesse alors de retrouver les coupables de cette embuscade et mieux encore son cher Faross. Seulement voilà, elle avait des responsabilités, et ne pouvait guère laisser la Mairie. Il lui restait pas moins de 15 jours de mandat… elle devait aller jusqu’au bout. Elle alla trouver ses amis à qui elle annonça la nouvelle. Quelques-uns se proposèrent pour former une lance et aller à la recherche de Faross pour le ramener sain et sauf… mais voilà il ne pouvait se déplacer durant 45 jours… chose que ses amis oubliaient mais pas elle. Elle s’enferma donc à nouveau dans son bureau et réfléchit au meilleur moyen de procéder. Quand une idée germa. Elle prit sa plume, de nouveau, et écrivit une réponse à Faross dans laquelle elle s’enquit des circonstances de ce tragique accident et surtout quelles étaient les armoiries de l’oriflamme de l’armée. Elle voulait obtenir réparation et elle se devait de savoir ce qui s’était réellement passé.

Citation :
Mon cher et tendre amour,

Je suis rassurée de vous savoir hors de danger. J’ai bien pressenti qu’un malheur avait dû vous arriver pour ne point me donner de nouvelles durant deux jours entiers, où je me morfondais au fin fond de mon bureau. J’aimerai que vous me racontiez en détails ce qui vous est arrivé et si vous avez eu le temps d’apercevoir les armoiries de l’oriflamme que devait porter cette armée… à moins qu’il s’agissait d’une armée franche. J’espère obtenir réparation auprès du Comté à qui appartient cette armée. Il ne sera pas dit qu’un Maire laissera un de ses villageois dans une telle situation sans prendre les mesures adéquates pour y remédier. Bien entendu, cela me touche d’autant plus qu’il s’agit de vous mon ange, et j’en ai le cœur empli de chagrin. J’aurai dû vous octroyé une escorte. Puissiez-vous me pardonner ma négligence! Soyez assuré mon amour que je vous rejoindrai pour panser vos blessures à la fin de ma charge de Maire. Je ne me représenterai pas, préférant vous rejoindre au plus vite. La Mairie est saine économiquement, mon objectif est atteint, je peux donc céder la place à d’autres personnes motivées pour la faire tourner.

À très vite mon ange,

Je vous aime.

Votre Fleur

Fleur intima à Œil de lynx de porter cette missive à son maître.
Fleur patientait dans son bureau, avide d’avoir des nouvelles de Cahors. Pendant qu’Œil de lynx devait livrer son pli, elle fut prise d’une soudaine inspiration. Cahors se trouvait être en Guyenne, sa Comtesse était Ombres. Aussi prit-elle sa plume et lui écrivit-elle une missive pour savoir si une armée de Guyenne était en mission d’attaquer d’éventuels brigands sur les routes guyennoises. La réponse se fit attendre mais la Comtesse Ombres lui répondit que non, aucune armée de Guyenne n’était en traque contre des brigands. Cette réponse la surprit… mais alors qui avait osé s’en prendre à Faross? Elle en était là de ses interrogations et attendait la réponse de cher et tendre…qui n’arrivait point… mais quelque peu rassurée sur le sort de son ange, Fleur se retira en sa maison près du fleuve pour s’y reposer. Elle alla embrasser ses enfants et se coucha. Le lendemain, le faucon attendait qu’elle daigne se lever, réponse à sa missive, il avait.


Citation :
Ma douce et tendre Fleur,

Votre missive pleine de douceur emplit mon cœur de joie. Votre bonté, votre amour pour un vieux guerrier comme moi chavire mon cœur et panse mes vieilles blessures. Vous me redonnez le goût de vivre ma douce, et je vous promets de guérir pour avoir la chance de vous serrer dans mes bras quand nous nous retrouverons. Je ne veux point être l’objet de vos tracas. Cette armée payera pour ce qu’elle m’a fait subir jusqu’au dernier de ses soldats et pour m’avoir séparé de vous. Vous pouvez me faire confiance! 10 hommes contre un, mais c’est quoi cette lâcheté? Il me semble que les armoiries ressemblaient à celles de Guyenne ou d’Armagnac, mais je ne pourrai en être certain à 100%! Ne prenez surtout pas la route pour me rejoindre, ou alors sous bonne escorte, je ne voudrai pas que malheur vous arrive. La Mairie a encore besoin de vos services et je m’en voudrai de savoir que c’est par ma faute que vous la quittiez.

À nos prochaines retrouvailles,

Votre Faross

Fleur en lisant la missive de Faross en conclut que l’armée armagnacaise était responsable, vu que la Comtesse de Guyenne lui avait certifié que ce n’était point son armée à l’origine de ce drame. Elle prit sa plume, ne connaissant point les dirigeants armagnacais, elle s’enquiert auprès des dirigeants béarnais de personnes à contacter. Le sénéchal Feignant lui donna le nom du Capitaine armagnacais, il s’agissait de Messire Nkhan. Elle lui demanda de lui remettre une missive où elle se montrait indignée.

Citation :
Bien le bonjour Capitaine!

Je me présente Fleur, Maire de Tarbes la belle, dans le Comté béarnais, votre voisin. Si je viens à vous aujourd’hui, c’est pour vous faire part de mon indignation. Un de mes marchands ambulants, Messire Faross, s’est fait attaqué par votre armée sans aucune raison alors qu’il revenait d’une mission pour la ville de Tarbes. Il a été grièvement blessé. Des voyageurs l’ayant trouvé se sont empressés de le conduire à Cahors où des médicastres l’ont intimé au repos. Messire Faross portait un mandat qui devait permettre à la Mairie que je gère de bien fonctionner. Or, le voilà coincé pendant 45 jours loin de chez lui. Pour comble de tout, il a perdu certaines caractéristiques. Au nom de Faross et au nom de la Mairie de Tarbes, je réclame réparation pour ce drame ignoble qui n’aurait jamais dû se produire.

Bien à vous

Fleur,
Maire de Tarbes la belle


Dernière édition par Fleur le Dim 6 Sep 2009 - 17:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeDim 6 Sep 2009 - 17:39

Le sénéchal accepta volontiers et lui rapporta une réponse. Elle prit la missive et la lut attentivement. Le Capitaine Nkhan se confondait en excuses, et en tant qu’homme d’honneur, se proposait à réparer personnellement le préjudice subi à Faross. Il lui confiait qu’il avait demandé au Conseil Comtal de lui octroyer un mandat contenant l’équivalent des denrées et des écus présents sur le mandat de Faross pour l’offrir personnellement à la Mairie de Tarbes la belle. Fleur, surprise, mais ravie d’obtenir satisfaction lui écrivit un message de remerciement pour sa volonté de réparer le préjudice subi tant par Faross que par la Mairie qui voyait un de ses marchands ambulants immobilisé. Le cœur joyeux de voir que des hommes d’honneur existaient toujours en ce monde, elle prit sa plume et écrivit à son ange pour lui faire part de la bonne nouvelle.
La réponse de son bien aimé ne tarda pas.


Citation :
Ma douce,

Je ne sais ce que vous avez fait à ce Capitaine pour obtenir une telle réparation, mais rien que les excuses de ce Capitaine en valent la chandelle. Vous m’épatez! Vous pourrez lui faire part que j’accepte ses excuses mais que je souhaite avant tout obtenir des excuses de chacun des soldats qui m’ont lâchement agressé. Je ne veux point de réparation en denrées, surtout si elles sortent tout droit de la poche de cet homme dont il ne fait aucun doute que les vraies valeurs sont à la bonne place. Je suis heureux de savoir que la Mairie que vous gérez d’une main de maître obtiendra compensation de mon immobilisation. C’est bien la première fois que je vois une chose pareille. Ma chère vous avez tout d’une grande Dame et je suis heureux d’avoir conquis votre cœur.

Je vous aime et j’espère vous retrouver bien vite.

Votre dévoué serviteur

Elle se souvint avoir obtenu sa réponse le jour même de la fin de son mandat de Maire. Elle se souvint également quel étrange sentiment de délivrance s’était emparée d’elle quand elle avait redonné les clés de la Mairie à son successeur, bien qu’elle craignait un peu les méthodes de gestion de la nouvelle Maire… il s’agissait d’Eugénie de Varennes. Elle était réputée pour son absence en tant que Cac municipale alors qu’elle était Maire. La demoiselle lui ayant confié qu’elle ne savait pas en quoi consistait sa tâche… mais bien sûr… et elle désirait devenir Maire… cela serait beau à voir. Elle garderait tout de même un œil sur la Mairie, même en voyage. D’ailleurs, elle prit la peine d’écrire à ses concitoyens pour les remercier de leur confiance durant ces trois mois et du fait qu’elle était fière de laisser une Mairie saine économiquement parlant à sa successeuse. Fleur avait donc décidé de rejoindre coûte que coûte son bien aimé, seule. Elle n’avait pas eu le courage de lui avouer que son escorte s’était décommandée à la dernière minute. C’est ainsi que le 8 septembre 1456, Fleur prit la route pour rejoindre Faross. Aucun obstacle ne vint perturber son voyage, aucune agression, aucun vol. La route était belle et le voyage serein. Arrivé à Cahors sans encombre, après avoir obtenu les autorisations de passage des différents Comtés qu’elle avait traversés, elle s’aventura vers la ferme où séjournait son cher Faross. Leurs retrouvailles furent émouvantes. Ils passèrent un long moment dans les bras l’un de l’autre. Une étreinte pleine de tendresse et d’amour, heureux de se retrouver enfin. À ce moment là, Fleur prit conscience des blessures profondes qui subsistaient de l’attaque de Faross. Elle lui demanda de se reposer et pansa ses blessures, telle une infirmière avec son patient, sauf que ses gestes étaient doux et tendres. Son cœur lui appartenait désormais.
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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeDim 6 Sep 2009 - 17:45

Les médicastres étaient pessimistes sur le sort de Faross, qui demeurait inconscient depuis quelques jours maintenant. Fleur restait à son chevet mais vu son état, les médicastres lui avaient ordonné le repos le plus absolu, si elle ne voulait pas perdre l’enfant qu’elle portait en elle. Fleur sentit son cœur s’emplir de tristesse et de chagrin. Elle ne voulait pas mettre bas et élever leur enfant, fruit de leur amour, toute seule. Larmes aux yeux, elle tint sa main dans la sienne et l’embrassait à profusion, en répétant inlassablement :

Mon amour, ne t’en va pas… bas toi, guerrier de mon cœur! Ne me laisse pas seule… je t’en supplie… je t’aime tant…

Au bout d’un moment, elle s’assoupit. Ses rêves la ramenaient dans le passé… des souvenirs de temps heureux…et pourtant, leur vie avait été remplie d’embûches mais son époux était alors bel et bien en santé.

Faross et Fleur se trouvaient encore à Cahors. Il restait quelques jours avant de recevoir l’autorisation des médicastres de pouvoir reprendre la route. Ils avaient été formels, pas de voyage avant 45 jours, sinon ils se lavaient les mains de leur imprudence. Fleur, qui voulait vivre sa vie auprès de l’homme qu’elle aimait, veillait à ce qu’il suive à la lettre leurs conseils. Cahors était une charmante ville, ils avaient fait la connaissance de quelques uns de ses villageois en taverne où d’agréables soirées s’étaient superbement déroulées. Ils avaient également cueilli à plusieurs reprises des fruits dans le verger de la ville. D’ailleurs, elle se rappela les fous rires, les jeux de cache-cache auxquels ils s’étaient livrés tous deux quand le verger était désert. Que de moments heureux avaient-ils vécu! À y penser, Fleur espérait qu’il y en aurait pleins d’autres. Le jour du départ était arrivé. Peu de bagages les encombraient, mis à part ce qu’ils ramenaient à la Mairie de Tarbes. D’ailleurs, sa sœur, Feyrak, lui avait fait part que les élections municipales commençaient à Tarbes et qu’elle s’était portée candidate. Fleur décida de soutenir sa sœur face à son adversaire, Eugénie de Varennes, dite Ingenue. Elle adressa une lettre à tous les tarbais pour soutenir sa sœur…Le tsunami qui s’ensuivit la laissa perplexe. Depuis quand dire des vérités étaient considérées comme de la diffamation. Sa sœur reçut des lettres de menace et un défi en duel par le père adoptif de l’Ingenue…Fleur se vit retirer les clés du conseil municipal où ses conseils n’étaient guère suivis de toute manière. Décidément, certains n’étaient pas prêts à entendre des critiques sur leur gestion même quand elle laissait à désirer. Fleur n’était pas chaude à l’élection d’Eugénie de Varennes comme Maire de Tarbes. Il faut dire qu’elle avait brillé par son absence à son poste de CaC municipal quand elle était elle-même Maire de Tarbes, donc forcément la confiance n’était pas au rendez-vous. Linelle, sa colombe, avait beaucoup de travail et encore, Œil de Lynx, l’aidait… des lettres de soutiens, des lettres de menaces, des échos de la dérive implosive de Tarbes arrivaient de toute part. Et bien, si elle s’attendait à une telle réaction. Elle n’avait pourtant rien dit de mal contre l’Ingenue… juste qu’elle avait cafouillé en début de mandat alors qu’elle se vantait d’avoir été Maire dans une autre vie… donc… autant placer à la Mairie une personne motivée sans aucune expérience, comme sa sœur adorée, Feyrak, sa fée ^^. Elle savait sa sœur à la hauteur de la tâche, d’où son soutien infaillible.

Les deux tourtereaux prirent donc la route au petit matin. Le voyage se passait agréablement. En cours de route, alors que l’endroit était enchanteur, ils firent une pause pour se restaurer… Faross se dressa devant elle, puis plia un genou à terre. Surprise mais sentant un flot d’émotions lui serrer la gorge, Fleur demeura muette, attendant la suite des évènements.
Faross sortit un anneau et lui dit ces quelques mots qui changèrent à jamais le cours de leur vie :


Ma douce Fleur,
Veux-tu devenir ma tendre moitié devant Aristote et tous ses saints? Veux-tu devenir mon épouse par les liens sacrés du mariage pour le meilleur et pour le pire, sachant que nous sommes les meilleurs dans le pire? Je te promets de te chérir et de ne plus jamais être séparé de toi, ma douce… Je te promets de l’amour à profusion, de tendres moments et de te rendre heureuse comme tu le mérites.


La gorge nouée, émue comme cela n’est pas possible, Fleur lui murmura ces mots :

Oui mon cœur, je le veux!

À cette réponse, Faross la prit dans ses bras et l’embrassa tendrement. Unis à jamais, ils allaient devenir. À partir de ce jour, la vie de Fleur allait changer du tout au tout… elle allait devenir l’épouse de cet homme merveilleux, de quoi chavirer n’importe quel cœur et le rendre heureux pour le restant de ses jours!

Fleur lui demanda cependant :


Où et quand se déroulera la cérémonie?

Faross lui sourit et lui vola un baiser avant de répondre :

Le plus tôt possible, dans l’Église de ton choix ma belle.

Fleur aux anges lui répondit :

Que dirais-tu de la Cathédrale Ste-Nitouche à Tarbes? Nous pourrions demander à Monseigneur Navigius d’officier. Pour ce qui est de la date, nous devrons sans doute le rencontrer et il saura à même de nous renseigner.

Après un tendre moment enlacés, ils remontèrent en selle et se dirigèrent vers Tarbes. Ils arrivèrent à la hauteur de la ville, alors que la nuit était bien avancée. Fleur invita son fiancé dans son humble demeure près de l’Adour. Elle lui prépara la chambre d’amis, après avoir embrassé ses enfants qui dormaient à poings fermés. Sa gouvernante et amie, Dame Eleonor, s’en était occupée comme si c’était la prunelle de ses yeux. Erwann et Aurore avaient de la chance de l’avoir… et elle aussi. Après s’être embrassés pour se souhaiter bonne nuit, Faross et Fleur se couchèrent plus heureux que jamais, chacun dans sa chambre. Fleur ne s’attendait pas à ce qui allait se passer le lendemain en ville.

Le lendemain, elle partit pêcher en compagnie de Faross. Elle connaissait un coin paradisiaque où ils seraient tranquilles pour discuter et parler de leur projet de mariage. Après cette partie de pêche ô combien agréable, elle se rendit en taverne où elle croisa sa fée, leur curé, Eilinel, Tamaga, son filleul, la duchesse d’Harlegnan, ravie de les rencontrer. Tamaga commença à déblatérer sur son compte, disant qu’elle avait foutu le bonx pendant les élections à cause de sa lettre. Fleur, qui était à dix lieues de savoir ce qui s’était réellement passé malgré les échos qu’elle en avait eu, en fut estomaquée. Elle l’écouta sans dire mot. Elle sortit discrètement pour se rendre sur la place publique et vit certaines affiches. Elle les lut et fut surprise qu’une lettre de soutien si anodine ait pris ce genre de proportion. Elle griffona un mot rapide en disant que sa lettre de soutien n’avait pas pour but de discréditer telle personne et encore moins de diviser la ville, elle avait seulement pour but de soutenir une personne qu’elle savait capable de gérer la Mairie, sans cafouillage. Elle s’excusait publiquement auprès des personnes non pas pour ce qu’elle avait dit et qu’elle maintenait mais pour les proportions prises pour un fait aussi anodin. À croire que les tarbais n’attendaient que cela pour mettre le feu aux poudres et se diviser.

Fleur en était attristée car ce n’était pas sa volonté. Elle revint donc en taverne où Tamaga disait que si Fleur faisait des excuses se serait remettre de l’huile sur le feu et que ce serait le chaos et que Fleur aurait pu rester où elle était, Tarbes s’en portait pas plus mal. Elle reprit sa place sans dire mot… elle savait Tamaga langue de vipère. Combien de fois, était-elle intervenue pour contredire tous les conseils que certains donnaient aux petits nouveaux, juste parce que leur tête ne lui revenait pas? Trop de fois… aussi, Fleur avait pris le parti de l’ignorer totalement, se contentant de formules de politesse. Tamaga finit par partir à son grand soulagement. Ses amis présents n’en pensaient pas moins. Ils félicitèrent Fleur pour ses excuses publiques. Au moins, elle faisait un pas vers la paix. Après plusieurs échanges parlant de son voyage, elle leur raconta comment Faross la demanda en mariage… Heureux pour elle, ils vinrent tour à tour l’étreindre. Puis sa fée lui demanda si elle avait pu voter, vu que c’était le dernier jour. Fleur lui sourit en lui disant :


Bien sûr ma Fée, c’est d’ailleurs la première chose que Faross et moi, nous avons fait ce matin. Tu ne croyais quand même pas qu’on allait omettre de voter pour toi, j’espère! D’ailleurs, dès que tu seras Maire, Faross te remettra ce qui revient à la Mairie.

Après un moment, et comme il se faisait tard, Fleur salua ses amis et rejoignit Faross qui avait préféré aller se reposer, ses blessures le faisant encore quelque peu souffrir.
En arrivant en sa demeure, elle trouva Faross l’air sombre… que se passait-il? Elle s’approcha de lui et vit une larme coulée sur sa joue… Quelque chose de grave devait être arrivé car ô grand jamais son guerrier au grand cœur ne verserait une larme! Aussi, inquiète, elle lui demanda
:


Mon ange, quelque chose ne va pas? On dirait que tu te rends à un enterrement…

Faross leva les yeux vers elle et plongea son regard dans le sien. Ce geste la saisit.

Ma Fleur, je vais devoir me retirer quelques temps au Monastère. Je ne sais pour combien de temps mais cela semble être pour une longue période, je pense. Notre mariage attendra mon retour. Je suis désolée ma douce. Je t’avais promis de ne plus me séparer de toi, mais je ne peux faire autremment. Sache que je t’aime et que je comprendrai que tu ne veuilles pas m’attendre. Je respecterai ta décision…

Fleur fut choquée par ses dernières paroles. Ses yeux étincelèrent :

FAROSS! Je t’aime, crois-tu qu’une séparation de quelques semaines va changer mes sentiments pour toi? Crois-tu que je sois de ce genre là? Tu me connais bien mal mon ange!

Faross soutint son regard et esquissa, malgré lui un sourire :

Je ne le sais que fort trop mon cœur, mais j’avais besoin de t’entendre le dire. Tu es merveilleuse Fleur, et le fait que j’ai conquis ton cœur me comble de bonheur. Sois assurée que dès que les moines me délivreront, nous organiserons notre mariage. Il y a un détail cependant que je ne t’ai pas mentionné et je me dois de te le dire… je voulais m’assurer que tes sentiments étaient purs et sincères à mon égard avant de te le dévoiler.

Fleur leva un sourcil, que pouvait être cette chose tue?

Je suis noble ma douce. Je suis le Barons de Quingey. Mes terres se trouvent en Franche-Comté où j’ai été franc-comte il y a quelques années.

Fleur le regarda étonnée… lui un noble? Un noble amoureux d’une simple roturière comme elle? Elle fit de grands yeux ronds, sa bouche s’entrouvrit comme pour parler mais aucun son de se fit entendre. Au bout d’un long moment, elle put prononcer ces quelques mots :

Toi? Baron? Amoureux de moi?

Faross s’approcha d’elle et l’attira contre son cœur.

Oui ma belle, je suis Baron et je suis éperdument amoureux de toi. Ma vie, je veux la passer à tes côtés. Je veux que nous ayons des enfants ensemble et que nous profitions du restant de nos jours côte à côte. Je t’aime ma fleur. Je voulais juste m'assurer que tu m'aimais moi et pas mon titre... si tu savais combien de vautours sont prêts à tout pour un titre mais tu n'es pas comme cela... tu te moques bien d'avoir un titre, tu rends service sans arrière pensée, et c'est ce qui fait de toi une personne aussi charmante, mon ange.

Fleur profita de ce tendre moment enlacé contre lui. Elle savait que de longs jours se profilaient sans lui alors qu’il allait se reposer au Monastère, afin de se remettre totalement de ses blessures. Elle savait au fond de son cœur qu’il voulait être absolument guéri avant de profiter de leur vie à deux.

Oui, mon coeur, tu me connais bien... les titres et moi cela fait 10... je n'en ai strictement rien à faire. Je fais don de ma personne pour apporter mon expérience. Je me moque d'être reconnue ou non. Tout ce qui importe c'est le bien de ma ville ou de mon Comté.

Fleur se réveilla en sursaut…Une idée lui vint… et si son rêve lui soufflait la solution de sauver Faross. Durant son assoupissement, Faross lui serrait la main mais restait toujours inconscient. En larmes, Fleur décida de l’envoyer au Monastère où les meilleurs soins lui seraient prodigués. Sa dernière retraite qui avait duré quelques mois l’avait totalement sauvé… pourquoi n’en serait-il pas ainsi encore une fois? Elle pria Aristote de sauver son époux, de lui permettre de vivre pour voir grandir leur enfant et de rester auprès d’elle, elle qui l’aimait tellement. Elle en était ainsi de ses divagations mais savait qu’elle prenait la meilleure décision pour son époux et pour elle, les médicastres lui ayant intimé de se reposer si elle ne voulait pas perdre l’enfant qu’elle portait. Sans plus hésiter, elle prit les quelques dispositions qui s’imposaient.
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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeLun 21 Sep 2009 - 2:48

Fleur avait donc décidé de faire porter son époux au Monastère pour que les meilleurs soins lui soient prodigués. Il faut dire que les médicastres ne lui avaient guère donné le choix, c’était cette solution ou bien, Faross et elle y passeraient tous deux. Il lui fallait du calme, du repos… D’ailleurs à ces mots, elle se demanda s’ils n’étaient pas devenus fous. Ne la connaissaient-ils pas? Ne savaient-ils pas qu’elle ne pouvait rester en place sans rien faire? Ne comprenaient-ils pas qu’elle devait s’occuper l’esprit et les mains pour éviter de succomber à sa douleur et donner une chance de vie à l’enfant qu’elle portait en elle? À chaque instant qu’elle le pouvait, Fleur priait le Très-Haut pour qu’il lui redonne son époux en pleine santé, quitte à ce qu’elle prenne sa place. Elle n’avait pas peur d’affronter la mort, si son époux et leur enfant pouvaient vivre. Elle avait tellement frôlé la mort, qu’elle n’avait plus peur de mourir. Après avoir visité son époux au Monastère, ce jour-là, Fleur monta à leur salon privé où elle entreprit la lecture de son courrier, mais comme il fallait s’y attendre, elle s’assoupit à la première ligne. Son esprit toujours en quête de souvenirs qui la liait à Faross.

Faross se trouvait au Monastère, elle allait le visiter…enfin visiter est un bien grand mot, puisqu’elle n’avait point droit de le voir en personne tant qu’il ne serait pas sorti de sa retraite qui devait le guérir autant l’âme que le corps. Pourtant, elle allait sous la fenêtre de sa cellule et lui parlait longuement de ce qu’elle vivait loin de lui. Il l’écoutait, l’interrompant pour lui poser une question de temps à autre. Ils se parlaient sans se voir, mais le doux son de leur voix leur procurait un réconfort mutuel et Dieu sait qu’ils en avaient besoin. Le supplice d’être séparés leur était insupportable, et pourtant Faross avait décidé d’être totalement guéri pour la retrouver et vivre leur vie qui promettait d’être heureuse. Fleur était alors tribun de Tarbes, elle avait accepté la charge que lui avait offert sa sœur, Feyrak Gronchon, alors Maire de Tarbes. Elle avait eu à cœur de s’occuper des nouveaux arrivants et de leur promulguer moult conseils qui leur serviraient à évoluer dans leur Comté, mais également à travers les Royaumes. Elle avait fait une enquête pour faire survivre ces nouveaux arrivants, mais force était de constater que ce n’était guère facile de les maintenir en vie… Bien souvent, ils ne voulaient pas se raccrocher à la vie. Elle avait mis en place un système de statistiques, en tenant ses registres au jour le jour. Les chiffres étaient effrayants et pourtant, ils semblaient identiques dans tout le Royaume. Que faire dans ces conditions? Était-ce la nourriture qui était rare? Était-ce l’intégration qui se faisait pas du tout? Tant de questions sans réponses. Son fiancé, dans une de leurs longues discussions à travers les murs du Monastère, l’intimait de ne pas s’en faire, que malheureusement c’était dans l’ordre naturel des choses. Des gens naissaient, traversaient nos vies et mourraient, telle était la volonté du Très-Haut. Seulement, Fleur ne pouvait se résigner à une telle réponse. Elle pensait qu’une solution existait et s’était mise en quête de cette dernière, sans véritable succès, bien qu’elle ait réussi à en garder quelques-uns en vie.

Fleur se souciait de la santé de son fiancé et priait avec ferveur pour son rétablissement le plus complet. Elle passait des soirées entières à lui raconter ses aventures, son travail, ses rêves. D’ailleurs, ce soir-là, bien emmitouflée car les nuits étaient bien fraîches, Fleur lui fit part du fait qu’elle se présentait sur la liste comtale de son amie Telya, duchesse d’Harlegnan, aux côtés de gens en qui elle avait toute confiance et qui avait une grande expérience dans bien des domaines. Ce parti était La Différence Béarnaise, il avait de différent que les colistiers présents ne courraient pas après un titre et étaient là pour redresser un Comté mis à mal par de mauvaises gestions suite aux successeurs du Comte Juliano di Juliani, dit Juju. Le prince de Fontainebleau avait laissé sa marque et personne n’avait su prendre sa relève à sa juste valeur. Les querelles électorales, les critiques non constructives, les attaques personnelles fusaient de toute part. Elle se souvint du jour où Erel l’avait attaqué sur sa démission à Lausanne… oui Lausanne une époque bien lointaine où elle débutait en politique et n’y connaissait strictement rien alors qu’elle avait fait ses preuves en Béarn à moult reprises. Qu’est-ce que son passé helvète venait faire sur le tapis dans des élections béarnaises? À vrai dire, ses adversaires critiquaient ouvertement mais ils n’osaient pas dire ce qu’eux avaient fait. Par exemple, Érel avait démissionné de la Mairie de Tarbes pour qu’elle prenne sa place car il voulait se lancer dans la course au Comté. Il avait également quelques temps après démissionner de son poste de Prévôt avant de quitter le Comté avant la fin du mandat comtal… comme quoi avait de balayer devant la porte des autres, il fallait le faire d’abord devant la sienne. Cet épisode l’avait bien fait rigoler en fait. Ils s’évertuaient à la descendre mais elle gardait un calme exemplaire, bien que parfois la stupidité des propos tenus la faisait bouillir intérieurement, mais rien ne laissait présager ce bouillonnement intérieur. Elle restait toujours polie, parfois sec au niveau du ton, mais rien qui démontrait sa colère. La petite Fleur avait beaucoup appris de son expérience lausannoise, et elle savait que cela n’arrangerait rien si elle se départissait de son calme légendaire. Son fiancé l’écoutait, éclatant de rire par moment, il admirait sa Fleur mais lui conseillait parfois d’adopter une attitude plutôt qu’une autre, il lui avait même sortit sa phrase favorite. « Pour bien faire, il faut laisser braire », autrement dit, faire comme si nous étions indifférent à la stupidité de certains, répondre aux questions constructives et qui méritaient réponse, ne pas entrer dans des polémiques à ne plus finir, etc. En gros, ne pas jeter de l’huile sur le feu, sinon cela exploserait pour rien.

Fleur avait suivi ses conseils, elle n’était entrée dans aucune querelle qui s’attachait aux personnes et non sur leurs compétences ou le programme qu’elles défendaient. Elle en avait entendu des vertes et des pas mûres sur Améliane de Censorel, qui souhaitait devenir Comtesse au même titre que son amie Telya. Les deux femmes étaient complètement indifférentes aux titres, étant toutes deux bien titrées. Pourtant, le parti d’Améliane était arrivé en tête d’un siège. Deux tours avaient suffi pour la nommer Comtessa du Béarn. Elle avait su prendre la tête du Comté d’une main de fer et de faire cesser toute querelle au sein du Conseil. Améliane ne cessait de répéter depuis sa nomination qu’ils n’étaient plus des listes électorales mais 12 conseillers qui se devaient de travailler main dans la main pour le bien du Comté. Elle sut nommer chaque personne au poste qui correspondait le mieux à ses compétences. C’est ainsi que Fleur se retrouva pour la première fois de sa vie dans un Conseil comtal et au poste de Commissaire aux Mines qui plus est. Elle prit ses marques dès le début, racontant à son fiancé de quoi elle avait hérité. D’ailleurs, elle lui demanda s’il connaissait quelqu’un à même de la conseiller en matière de mines. Faross vanta les mérites et l’expérience de son meilleur ami d’enfance, Messire Duncan_Idaho. Elle se souvint avoir souri et le remercia pour cette information. Elle n’hésiterait point de le contacter par missive pour son aide. En peu de temps qu’il ne faut pour le dire, Fleur avait ingurgité toutes les informations concernant son poste, ce en quoi il consistait vraiment et comment l’optimiser. Elle devint, bien malgré elle, une experte en matière minière, qui lui vaudra un peu plus tard une médaille du mérite béarnaise. Fleur n’avait point travaillé pour la gloire et les titres, seulement dans l’intérêt de son Comté, et le seul fait de recevoir cette distinction lui faisait chaud au cœur, même si elle pensait que d’autres travaillaient dans l’ombre et ne recevront jamais rien. Faross l’avait d’ailleurs félicité. Il lui avait prédit d’ailleurs un beau parcours politique qui l’amènerait sur le trône comtal, peu importe où ou quand. Fleur avait ri en l’entendant parler ainsi. Elle lui avait répliqué que le jour où elle serait Comtesse, si Comtesse elle devait devenir, ce serait avec lui à ses côtés ou alors jamais. Faross lui avait rétorqué qu’il était persuadé qu’elle avait toutes les qualités pour le devenir car elle ne travaillait pas pour se glorifier mais bien pour faire prospérer son Comté, et cela faisait toute la différence.

Son mandat comtal se passait on ne peut plus mieux. Améliane était une grande Dame, elle méritait sa couronne comtale. Elle avait su redonner un second souffle au Comté béarnais. Les finances remontaient, les mines faussées par des erreurs de gestion avaient été améliorées grâce aux efforts combinés du CaC, du CaM et des conseillers qui avaient accepté les mesures que Fleur avait proposées, après avoir analysé les données qu’elle avait reçues suite à l’enquête qu’elle avait diligentée, en envoyant une copie à chaque béarnais actif, retraité ou en voyage. Ce mandat était le plus serein et plutôt bon enfant de toute l’existence du Béarn. Les conditions de travail étaient plus que propices à faire du bon travail, sans guerres intestines en son sein pour ralentir le rythme entrepris à redorer le blason béarnais, et tous étaient fiers de ce résultat, même si un des conseillers avait été poursuivi pour haute trahison et pousser à démissionner quand il avait outrepassé ses droits et non suivi les directives de la Comtesse sur une affaire donnée. La sanction était tombée comme un couperet, sans faire dans la demi-mesure. Un conseiller avait fauté, il devait payer de son insolence et de sa désobéissance, pour que la justice continue de régner sur les terres béarnaises. Cependant, vers la fin du mandat, les choses commencèrent à se gâter, non pas que les conseillers se tiraillaient, mais une personne qui avait bénéficié de la grâce comtale pour se présenter à la Mairie d’Orthez, fautait, mentait, utilisait tous les stratagèmes qui lui étaient possibles d’inventer pour accéder au Conseil Comtal. La découverte d’une infamie de sa part eut raison de la motivation et de l’envie de vivre de certaines personnes, la Comtesse en tête, Fleur à sa suite. Oui Fleur souhaitait en finir… sa joie de vivre, la séparation prolongée avec Faross, eurent raison de sa volonté à continuer à vivre. Elle décida de se laisser dépérir. Améliane avait le projet de monter une armée pour poursuivre les boulets qui les avaient dégoûté et leur avaient fait perdre cette envie d’aider leur Comté. L’armée béarnaise après cette chasse devait les poutrer… elles étaient deux femmes pleine de volonté, désirant avant tout aider leur Comté, mais la fin de ce mandat leur laissait un goût amer. Fleur entreprit de parler de ce projet à Faross, elle l’aimait, mais leur séparation ne faisait accroître son mal de vivre. Elle voulait qu’il comprenne ses motivations, qu’elle devait se faire enlever la vie pour que la délivrance intervienne. Faross se récria, il la supplia de rester, de se battre, qu’il sortirait sitôt son mandat fini et qu’ils pourraient enfin vivre la vie qu’ils désiraient tant. Il lui promettait de la rendre la plus heureuse des femmes du Royaume, il la voulait à ses côtés, lui garantissait un bonheur auquel elle ne croyait presque plus. Son bien aimé fiancé sut tellement la convaincre, qu’elle lui promit, en larmes, de rester en vie pour lui, rien que pour lui. Faross lui promit de sortir de sa cellule du Monastère, dès demain. Il l’emmènerait en ballade, en amoureux où ils pourraient penser à l’organisation de leur mariage.

Fleur était toute heureuse, son homme lui avait insufflé une seconde vie… serait-ce pour la vie? Personne n’en saurait rien… la belle se réveillait, le visage baigné par les larmes… que d’émotions… Elle pria Aristote une nouvelle fois de lui redonner son époux, sans lui, rien n’était plus pareil.
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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeDim 25 Oct 2009 - 2:36

Fleur s’en fut visité son époux au Monastère avec une bouteille du meilleur vin qu’il aimait tant … On lui refusa l’accès. Il était inconscient et son état empirait. Le cœur triste et douloureux, elle s’en retourna à leur villa où elle s’enferma dans leur salon privé. Elle pria Aristote…enfin prier était un grand mot, car elle ne cessait de lui demander pourquoi il prenait plaisir à l’éprouver autant!... Le visage baigné de larmes, Fleur finit par s’assoupir et se mit à rêver du passé…

Elle crut les douces paroles de son bien aimé et se présenta au lieu du rendez-vous, le lendemain… mais Faross ne se trouvait pas point là à l’heure dite… elle patienta une heure...deux heures… le cœur en émoi, anéantie, Fleur décida de suivre son amie Ameliane, plus rien n’avait d’importance… tout semblait fini… la fin était proche… Elle devint donc en fin de journée logisticienne… elle devait s’occuper de nourrir les hommes qui avaient rejoint leur armée « Mort aux boulets ». Leur première destination était l’Armagnac, Ameliane avait une visite à rendre à Monseigneur Navigius, elle voulait qu’avant qu’elle ne meurt, que Monseigneur prononce son mariage post-mortem avec Messire Galessin, son fiancé. Les deux jeunes femmes n’avaient plus rien à perdre, peu importait ce qui leur arriverait en chemin dans leur chasse aux boulets… tout ce qui leur importait c’était de botter l’arrière train de ceux qui avaient, par leur sottise, rendu leur fin de mandat complètement dément, qui pourtant avait été le meilleur mandat de l’histoire béarnaise, car les listes n’existaient plus… une ambiance bonne enfant s’était installé. Chaque conseiller faisait son travail suivant la ligne dictée par leur Comtesse ce qui avait stabilisé l’économie béarnaise. Enfin, voilà alors qu’ils étaient au camp d’Orthez, Fleur vit Linelle, sa colombe, qui virevoltait autour d’elle… une missive attachée à sa patte… Elle lui sourit et lui donna quelques graines à picorer avant de lire la missive. Elle venait de sa charmante sœur, Feyrak. Au fil de sa lecture, les yeux de Fleur s’emplirent d’eau… son cœur se serra et plus aucun doute ne subsista.


Citation :
« Ma chère soeurette adorée,

C’est avec tristesse que je t’écris ce pli, pour t’annoncer une nouvelle qui t’anéantira sans doute. Ma fleur, je suis vraiment désolée, mais Faross a été déclaré mort cette nuit au Monastère où il séjournait depuis quelques temps, comme tu le sais… ma douce, je suis vraiment désolée… je partage ton chagrin, je sais que tu l’aimais tant… Sache que tu peux compter sur ta famille qui t’aime tant ma belle. Reviens-nous, nous te consolerons.

Ta fey qui t’aime tant
»


Fleur lâcha la missive, porta une main à son cœur… ainsi donc son pressentiment était réel, un grand malheur était arrivé à son bien aimé, cela expliquait son absence à leur lieu de rendez-vous. Elle s’enfuya dans la forêt avoisinante pour donner libre cours à son chagrin. Pourquoi lui, et pas elle? Pourquoi n’avait-elle pu le voir une dernière fois? L’embrasser une dernière fois? Elle leva les yeux au ciel, pleurant tout son soûl, essayant de voir parmi ses larmes et les nuages, le doux visage de son guerrier au grand cœur. Ainsi, soit-il! Elle n’avait plus rien à faire des conséquences des actes qu’elle commettrait pour châtier les inopportuns après qui leur armée en avait, elle n’en avait plus rien à faire de vivre ou de mourir… elle planterait bien son épée elle-même dans son coeur, mais elle souhaitait être de celles qui châtieraient ces boulets de malheur qui étaient la source de tout ce drame. Foi de Fleur, ils l’auront peut-être par les armes mais une chose est sûre, ce ne serait pas une mince affaire! La rage au ventre, elle s’essuya le visage et se dirigea vers le campement, enfin plus exactement vers la tente de son amie Ameliane.

« Amé, j’ai une mauvaise à t’annoncer, Faross, mon fiancé est mort cette nuit… je viens de l’apprendre par une missive de ma sœur. Tu peux donc compter à 100% sur moi pour notre mission. Nous les aurons tous, ensuite nous pourrons nous retirer tranquillement.

-Fleurette, je suis désolée… Faross nous aurait bien été utile pour coordonner l’armée… je sais que tu l’aimais. Je ne peux que t’exprimer ma sympathie, étant moi-même passé par là il y a peu de temps. Les boulets n’ont qu’à bien se tenir! Avec nos grenouilles, on arrivera à leur botter les fesses, t’inquiète! »


Fleur, le cœur statufié, l’esprit complètement vide, alla se reposer… enfin reposer était un bien grand mot. Ils firent route ensuite jusqu’en Armagnac et Comminges. Quand soudain, un bruit de cliquetis se fit entendre dans la nuit… Elle sauta d’un bond de cheval, prit son épée et son bouclier… Comment se faisait-il qu’une bataille était engagée? Ils n’avaient attaqué personne… alors qui étaient donc ces gredins? Fleur se mit en position de défense, et rendit coup sur coup à ses assaillants. Nul ne pouvait dire qui ils étaient, mais elle frappait avec toute la hargne dont elle était capable. Au levée du jour, ils virent enfin à qui ils avaient affaire… C’était l’armée armagnacaise… Fleur avait blessé grièvement son capitaine au point que sa vie ne tenait qu’à un fil… Et bien cela commençait bien, pas encore arrivés à destination, et elle blessait des hommes importants… Pfff voilà ce que c’est de s’en prendre à une femme qui vient de perdre son cœur entier. C’est donc ainsi que Monseigneur Navigius se montra étonné de voir son amie Ameliane forcer ses portes avec une armée et pas n’importe laquelle… une armée de grenouilles, de femmes et d’hommes de tout horizon en manque d’action. Ameliane lui exposa sa demande… Bien entendu, Monseigneur refusa, il était hors de question d’accéder à quoi que se soit sous la contrainte… Ameliane et ses hommes (enfin ses femmes car elles étaient plus nombreuses) furent surpris, car aucune menace ne pesait sur un représentant de la Sainte Église, bien au contraire… Bref, voyant que sa demande ne mena nulle part et s’étant faite qualifiée de femme perdant la raison, l’armée reprit son chemin à destination de la Guyenne, puisqu’un des boulets, selon leurs renseignements s’y trouvaient… D’ailleurs son procès avait été mis en marche, mais son avocat, une sorte d’orque épouvantable, s’était porté à sa défense et l’avait fait relaxé… Ce boulet se nommait GRMY. Ils arrivèrent à Labrit, en Gascogne, où ils restèrent immobilisés plusieurs jours afin de faire le plein d’hommes, de victuailles et de ressources pour avancer et préparer cette chasse aux boulets minutieusement.
Leur immobilité à Labrit l'avait rendue comme un lion en cage, un peu d'action et de mouvement lui seyait bien en ce moment.


ENFINNNNNNNN!!!! Eût-elle envie de crier.

Fleur semblait apprécier ce petit voyage de plaisance, en terre de Guyenne...

Soudain, elle se figea... un flot de souvenirs l'envahit...Tarbes...fin de mandat... voyage...Guyenne... Cahors...Faross...Faross...

Des larmes coulèrent de ses jolis yeux... son coeur se serra...elle aurait tellement donné pour être à ses côtés le jour où il avait rendu l'âme...jusqu'à sa propre vie mais Aristote en avait décidé autremment.

Ne voulant pas gêner ou être vue de ses compagnons d'arme, elle partit en courant vers la forêt... elle avait besoin de laisser libre cours à son chagrin loin de tous.
Soudain un ordre de défendre fusa c’était Diane, la seconde d’Ameliane, aussitôt, elle rejoignit ses compagnons au pied des remparts de BAZAS.
Elle se mit en position de défense mais pour qui les prenaient les guyennais?

Leur armée faisait-elle si peur... pourtant, seule la poursuite de GRMY les animait et ils connaissaient leurs intentions… Et pourtant, une armée les avait attaqués sans crier gare, ils avaient dû défendre dans l'urgence et heureusement pour eux, seuls 4 blessés étaient à compter dans leurs rangs...

Que prenait-il donc à ces hommes d'armes de les attaquer ainsi, qu'avaient-ils fait si ce n'est demander le droit de passage pour aller en Poitou.

Oufff un peu de répit... elle décida de se rendre vers la tente qui servait de taverne... elle avait soif et avait bien besoin d'un remontant...

Que ne donnerait-elle pas pour que son cher Faross soit à ses côtés...

Elle chassa vite cette idée, elle était trop en colère après ces guyennois qui n'avaient aucun sens de l'hospitalité.


Un verre... deux verres... ah ça fait du bien, se dit-elle

Elle avait besoin de se reposer des évènements passés, mais il semblait que le sommeil ne voulait pas venir... elle décida de faire un tour, histoire de voir si personne ne les attaquait par surprise...

Elle vit Diane au loin, elle s'en approcha et lui demanda :


"Diane, as-tu vu quelque chose de suspect par ici? J'avoue que j'ai l'impression qu'on en a pas fini de ces attaques surprises...
- Non tout est calme pour le moment, on peut s’abreuver un peu… pas trop hein car on ne sait jamais! De toute manière on a détruite leur armée… demain nous nous dirigeons sur Bordeaux. On verra bien qui rira le dernier! Nous voulions juste GRMY qui a filé au Poitou, et eux nous attaquent au lieu de nous laisser passer pfff! »

L’armée « Mort aux boulets » reprit donc la route et stationna non loin de la capitale guyennoise. Fleur avait sommeil, elle s'en fut donc sous sa tente… s’allongea sur sa couche, se préparait à dormir quand un beau remue ménage se fit entendre qui mit ses sens en alerte. Rapide comme l'éclair, elle se revêtit de sa tenue de combat, s'arma de son épée et de son bouclier et sortit de sa tente. Qui attaquait qui? Nul ne le saurait jamais... elle se mit en position de défense... quand soudain une lame s'abattit sur son bouclier.

Mais c'est quoi ce bordel? dit-elle tout haut

Citation :
12-02-1457 04:34 : Vous avez été attaqué par Shinoh.

Elle vit qu'un homme l'avait attaqué! Depuis quand les hommes frappent les femmes, pfff! Elle se mit en position de défense et para chaque coup qui lui était porté.

Citation :
12-02-1457 04:34 : Vous avez frappé Shinoh. Ce coup l'a probablement tué.

Un de moins! À qui le tour?

Elle n'eût pas tôt fini de dire ces paroles qu'une autre lame essaya de la transpercer.

Citation :
12-02-1457 04:34 : Vous avez été attaqué par Obakhan.

Elle para l'attaque et donna coup sur coup.

Citation :
12-02-1457 04:34 : Vous avez frappé Obakhan. Ce coup l'a probablement tué.
12-02-1457 04:34 : Vous avez frappé Obakhan. Ce coup l'a probablement tué.
12-02-1457 04:34 : Vous avez frappé Obakhan. Ce coup l'a probablement tué.

Encore un homme, décidément la galanterie se perd... à croire qu'il vaut mieux se servir d'une épée que de parlementer. D'autres attaques suivirent et Fleur réussit à se protéger, assenant un coup mortel à un de ses adversaires, encore un homme, pfff.

Citation :
12-02-1457 04:34 : Vous avez été attaqué par Flomysterio
12-02-1457 04:34 : Vous avez frappé Flomysterio. Ce coup l'a probablement tué
12-02-1457 04:34 : Vous avez été attaqué par Sindan
12-02-1457 04:34 : Vous avez été attaqué par Mariejane


Pour les deux derniers adversaires, un de ses camarades s'en chargea. Une fois, le calme revenu, elle se laissa tomber sur une pierre et fit le compte, 4 hommes l'avait attaqué contre une femme... l'avait-on pris pour un ours, elle qui avait une taille si svelte et dont la blondeur illuminait la nuit? La prenait-on pour si cruche que ça?

Bordel, le prochain qui ose lever la main ou l'épée sur moi je l'embroche! À bon entendeur salut!

Sur ces derniers mots qu'elle avait prononcé à voix haute, elle s'en fût sous sa tente.... mais l'adrénaline l'empêcha de dormir... pfff plus moyen de dormir tranquille...
Durant plusieurs jours, le même cirque se produisit. Les défenseurs bordelais contre l’armée « Mort aux boulets » et celle de Gascogne qui venait de déclarer la guerre aux Guyennais pour une histoire de sympathie avec le Rouergue, ennemi juré de la Gascogne.


Faross a écrit:
Faross descendit de sa monture, attacha son cheval puis pénétra dans la taverne.
Il était fourbu. Il s’assit à une table , et commanda de quoi manger et boire au tavernier.
En vieux guerrier qu'il était, il vit bien que la ville était en émoi, que beaucoup de soldats trainaient dans le coin et sur les routes également...En chemin , il avait croisé des gens qui l'avaient pris pour un fantôme...a croire que tout le monde le croyait mort....
Il sortit sa dague et se coupa un morceau de viande..le regard et les pensées ailleurs...

Fleur a écrit:
Depuis des jours, ils étaient stationnés au pied des remparts.

Depuis des jours, ils se défendaient pour éviter de mourir.

Depuis des jours, certains pélerins la prenaient pour un ours... depuis quand les hommes attaquaient les femmes?

Allez donc savoir, c'était le monde à l'envers.

Pourtant, dans ce chaos, dans cette Xième attaque, alors qu'une femme croisait le fer avec elle, Fleur crut voir un mirage.

Dans sa stupéfaction, elle blessa très légèrement son adversaire qui se replia.


Citation :
14-02-1457 04:25 : Vous avez frappé Enorig. Ce coup l'a blessé superficiellement.

L'homme qu'elle aimait plus que tout au monde, celui qu'elle savait mort depuis la lettre de sa soeur reçue au campement d'Orthez, se tenait là, droit sur son cheval...apparemment il ne la vit pas... mais Fleur semblait prise d'émois... elle resta figée. Non, c'était impossible... se dit-elle, son cher Faross était mort... sa soeur lui avait annoncé la nouvelle... il ne pouvait donc pas être là... Le cavalier ressemblant si grandement à son fiancé... se dirigea vers les portes de la ville... Elle ne put émettre un son ni même esquisser un mouvement...elle était en état de choc!

Faross a écrit:
Il se remémorait une étrange rencontre lors de son périple, il était passé à proximité d'un combat aux portes de la ville, et avait apercu une femme blessant un homme lors d'un corps à corps... la silhouette de cette femme lui avait rappellé celle de sa tendre aimée... sa p'tite fleur....mais ou était elle aujourd'hui? que vivait elle? pensait elle encore à lui?
Il se servit une rasade de vin , et se mit a penser a sa prochaine destination...

"tout ceci , c'est du passé" se dit il

Puis il sortit de la taverne.

Fleur a écrit:
Fleur ne pensait plus, ne combattait plus, elle était là au milieu du champ de bataille, entourée de corps vivants ou blessés... nul ne saurait le dire, et sûrement pas elle en cet instant.

Tout lui semblait suréaliste... la réalité la fuyait à grand pas... une image défilait devant ses yeux... son tendre aimé ici près d'elle...

Ainsi vulnérable, elle laissa échapper son épée à terre sans s'en rendre compte.

Elle était une cible facile en cet instant.

Faross a écrit:
Pris d'une subite inspiration, Faross enfourcha sa monture puis se mit a galoper en direction de l'endroit ou il avait apercu cette femme.

"Et si c'était elle ? se dit il

En arrivant, il vit cette femme, a genou, son arme posée au sol et qui semblait completement fourbue, vaincue, vulnérable... et tous ces corps et ce sang autour d'elle..

Il s’approcha et là il n'eut plus aucun doute... C’était bien elle, sa tendre aimée...

Il sauta de son cheval, se précipita auprès d'elle, la prit tendrement dans ses bras et lui dit:


"je suis la mon ange adoré, désormais je serai pres de toi...."

Mais elle restait prostrée, le regard fixe comme si elle ne l'entendait pas.

Il l'installa alors sur son cheval et la ramena en ville, afin de prendre soin d'elle et la protéger.

Fleur a écrit:

Fleur n'avait plus conscience de ce qui se passait autour d'elle...

Pourtant, une voix familière sembla s'adresser à elle mais elle resta prostrée.

Elle sentit qu'on la soulevait et la posait sur une monture...et qu'on l'emmenait dieu sait où...

Seulement, elle eût une impression de déjà vu...

Serait-ce...? Si seulement...mais c'était impossible..., ne cessait-elle de se répéter inlassablement.

Faross a écrit:
En arrivant devant la taverne, il la fit descendre de cheval, l'emmena dans sa chambre et l'allongea sur son le lit.
Il la couvrit avec une couverture, l'embrassa tendrement sur les lèvres et lui dit:


Repose toi mon ange, je veille sur ton sommeil. Tu n'as plus rien à craindre.

Il s'allongea alors près d'elle et se mit a penser à ce qu'il allait bien pouvoir faire maintenant, tout en lui caressant tendrement le visage

Fleur a écrit:
Fleur se laissa faire, telle une marionnette...mais étrangement, elle se sentait en sécurité...

Qui eût cru cela possible en cette période troublée, où elle se défendait depuis des jours arme au poing?

D'un coup, un baiser lui fut donné...et là.... plus aucun doute... c'était lui...elle le savait... elle en était sûre... son cher Faross... lui qu'elle croyait mort... était là... à ses côtés... à moins qu'elle ne fut elle-même morte et se retrouvait au paradis...

Un seul son sortit de sa bouche...


Mon ange...

Elle fit un effort qui lui sembla surhumain et s'assit le fixant droit dans les yeux.

Faross a écrit:
Il plongea alors son regard dans le sien, puis la soutenant de son bras car elle semblait si faible il lui dit:

Non tu ne reves pas et tu n'es pas morte non plus mon amour... c'est bien moi , j'ai remué ciel et terre pour te chercher et je vois qu'il était grand temps que je te retrouve....Nous sommes à nouveau reunis, reprends des forces mon ange, je veille sur ton repos

Elle eut un sourire, vint se blottir contre lui et s'endormit...

Fleur a écrit:
Sa vivacité vint la frapper de plein fouet... quand elle entendit Faross lui dire :

Non tu ne rêves pas et tu n'es pas morte non plus mon amour... c'est bien moi , j'ai remué ciel et terre pour te chercher et je vois qu'il était grand temps que je te retrouve....Nous sommes à nouveau reunis, reprends des forces mon ange, je veille sur ton repos

Fleur se jeta littéralement dans ses bras et des larmes de joie coulèrent le long de ses joues.

Mon amour... toi vivant... mais... lettre... reçue...de ma soeur fey m'indiquant que toi... mort... j'ai cru mourir...et j'ai suivi Ameliane... la vie n'ayant plus... aucune... importance.

Elle se tut, écoutant son ange lui raconter ses péripéties et blottie dans ses bras... elle s'endormit... heureuse de retrouver son amour qu'elle croyait perdu...

Fleur rouvrit les yeux… ce rêve s’était réellement passé il y a des lunes de cela. Le retour inattendu de son époux à ce moment là avait eu une incidence sur sa vie… Elle lui avait juré de rentrer avec lui, séance tenante en Béarn où leur mariage pourrait enfin être organisé. Sans son retour, elle ne serait plus, sans l’annonce de sa mort, elle aurait péri sur un champ de bataille, pour une bataille qui finalement n’était pas la sienne. Et si… son époux ne mourrait pas… et si son état n’était pas aussi pire qu’on lui laissait entendre, lui interdisant de le voir… Il fallait qu’elle y retourne coûte que coûte. Il fallait qu’elle voie son époux, même si c’était la dernière chose qu’elle ferait de sa vie. La nuit tombait… elle enfila une robe sombre et une cape toute aussi sombre avant de s’aventurer, seule, vers le Monastère.
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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeMer 18 Nov 2009 - 2:47

Arrivant au Monastère au milieu de la nuit, Fleur se rendit à pas de loup à la chambre où reposait son époux. Elle entra doucement dans la pièce, s’approcha du lit… elle découvrit le lit vide…complètement vide… elle ne put réprimer un cri d’effroi… avant de s’évanouir là…

Des pas précipités se dirigèrent vers la chambre de son époux, mais Fleur n’avait conscience de rien… partie loin… très loin… Pourtant des bras la portèrent et la soulevèrent pour la poser sur la couchette, sa gouvernante fut appelée en urgence pour veiller sur elle. Elle semblait délirer dans son inconscience, le médicastre exigea de Dame Éléonor qu’on l’appelle dès que sa maîtresse serait revenue à elle, chose qu’Élie promit bien entendu. Elle s’assit sur un fauteuil et tint la main de Fleur dans la sienne en lui parlant doucement.

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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeMer 18 Nov 2009 - 2:52

Élie venait d’être appelée en urgence. Dame Fleur venait d’être retrouvée évanouie dans la chambre où son époux était sensé reposer au Monastère. Malheureusement, Élie savait que Messire Faross n’y résidait plus depuis qu’il avait repris conscience il y a quelques temps. Cependant, un mot à son intention avait été retrouvé dans cette chambre.

Citation :
Dame Éléonor,

Je vous sais amie avec ma douce Fleur… je vous écris le présent mot pour vous faire part de ma fugue du Monastère où j’étais maintenu à domicile contre mon gré. Mon inconscience a duré trop longtemps à mon goût et depuis que j’ai retrouvé la conscience, je me sens étouffé entre ces quatre murs. Je sais que vous vous demandez pourquoi je ne reviendrai pas en notre villa pour prendre soin de ma merveilleuse épouse qui doit se languir, seule, sans moi… mais dans l’état où je me trouve, elle aurait pitié de moi ce dont je ne veux pas. Ma fierté et mon orgueil de guerrier m’imposent de rester loin d’elle encore quelques temps. Je vous demande de bien vouloir garder le secret et de veiller sur ma Fleur. J’ai besoin de retrouver mes forces pour accomplir ma promesse, celle de prendre soin d’elle. Ne lui dites surtout pas que je suis parti du Monastère… j’ai fait interdire les visites pour qu’elle ne s’aperçoive de rien. Je vous demanderai de faire porter quelques effets propres et quelques victuailles qui me permettront de tenir dans la forêt quelques semaines, temps que j’ai besoin pour recouvrer toutes mes forces. Ne doutez point de mon amour pour ma charmante épouse… mon rêve le plus secret me retrouver à ses côtés, pour la vie.

Vous remerciant de votre aide et de votre silence,


Les jours passent mais ne se ressemblent guère Signat24

Élie se souvenait qu’elle avait porté elle-même les effets à Faross… elle se souvint de l’avoir invectivé quelque peu en lui faisant comprendre qu’on abandonnait pas une femme enceinte comme cela, qu’elle avait besoin de lui. Faross avait été estomaqué d’apprendre que son adorable épouse portait leur enfant. Il blêmit, malheureux de râter ce qu’il souhaitait vivre avec sa femme. Élie se souvint de la tristesse qui avait submergé son regard… des larmes avaient même perler… elle se rendit alors compte que le Baron de Quingey n’était pas au courant de la grossesse de Dame Fleur. Elle se sentit mal… elle lui donna ce qu’elle était venue lui porter et s’enfuit presque… le laissant planter là, malheureux… elle l’avait entendu dire qu’il reviendrait dans 5 semaines… Pauvre homme… il venait d’apprendre ce qui aurait dû le rendre le plus heureux du monde et qui pourtant l’avait effondré… sa Fleur vivait son absence et sa grossesse seule… sans lui… Élie le plaignit finalement…

Perdue ainsi dans ses pensées, elle arriva au Monastère… elle se rendit aussitôt au chevet de sa maîtresse. Le médicastre qui venait de l’ausculter exigea qu’elle le fasse appeler dès que la Baronne se réveillerait, chose qu’Élie lui promit. Elle s’assit sur un fauteuil près du lit de sa maîtresse. Elle lui prit la main et lui murmura doucement ces mots :


Ma Dame, ne nous abandonnez pas, votre époux, vos enfants, votre famille, vos amis vous aiment et ont besoin de vous, Ma Dame, ne m’abandonnez pas vous êtes tant pour moi…


Elle veilla Fleur jusqu’au petit matin avant de s’assoupir elle-même.
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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeMer 18 Nov 2009 - 2:56

Dans son évanouissement, l’esprit de Fleur la ramena aux préparatifs de son mariage avec son bien aimé et la cérémonie qui s’ensuivit. Elle revivait cette période de grand bonheur, comme si elle refusait tout ce qui la faisait souffrir depuis son installation à Dole avec son époux. Elle parlait dans son inconscience… ce qui était bon signe finalement… elle vivait et luttait pour le rester.

Ptitefleur2006 a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Fleur10
Fleur passait devant la Cathédrale de Tarbes. Elle décida de laisser une publication de ses bans pour son prochain mariage avec Faross.

Les jours passent mais ne se ressemblent guère Public11


Ptitefleur2006 a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Fleur10
Fleur se rendit à la Cathédrale, le jour J étant arrivé. Elle avait fait une couronne pour l'occasion, afin d'accueillir leurs invités. Elle était rayonnante, nerveuse mais tellement heureuse.

Les jours passent mais ne se ressemblent guère Robe-m10

Elle alla à la rencontre de Monseigneur Bourrike pour lui remettre la couronne.

Bien le bonjour Monseigneur,
Comment allez-vous? J'ai confectionné cette couronne pour accueillir nos invités pour la cérémonie.


Les jours passent mais ne se ressemblent guère 1245515003_bienvenue-au-mariage-de-Fleur-et-Faross


Faross a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Faross10
Faross arriva sur le parvis de l'église. Il aperçu Fleur et entra pour la rejoindre

Les jours passent mais ne se ressemblent guère Faross10


Bonjour mon ange, tu es ravissante....

Puis il salua respectueusement monseigneur Bourrike


Myrddhin a écrit:

Myrddhin et Laïla arrivèrent en la cathédrale!

Il n'y avait point trop de monde encore, le soleil éstant haut, il ardroissait qui piétonnait par la place jusque vers la bâtisse religieuse!

Malgré tout la fraîcheur de la cathédrale, en hiver tant décriée était parfaite en ce jour de joliettes épousailles.

Elles se signèrent et allèrent près de la future.

Fleur était superbe, ce jour lui seyait à merveille.

Myrddhin s'approcha quiètement de sa marraine et l'embrassa sur la joue!

Bien le bon jour chère marraine!
Je vois que l'affection de ton futur époux te rosit les pommettes et étire tes lèvres en un profond sourire de bonheur!
Je suis heureuse de voir que tu te portes le mieux du monde et viens me joindre à tous pour vous fêter!

Enchantée d'enfin vous encontrer messire Faross,
dit-elle en l'embrassant!
Je gages que le bonheur en votre maisnie siéra.

Au fait, dit-elle comme en secret, un main cachant ses lèvres, Bourrike est "une archidiaconesse", "une bourrique", non point "un bourricot"; se tournant vers dame Bourrike, pardonnez l'outrecuidance de mon exemple dame, les jeux d'esprits sont mon amusement et celui-ci éstait aisé, il est vrai, mais point fait pour foler votre personne, ce ne sont que coquardies!

Myrddhin et Laïla prirent place sur un banc et attendirent la suite!


Leslou_1 a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Leslou10
Leslou n'aurait oublier pour rien au monde, sa tenue pour le mariage de Fleur dans ses males lors de sa venue à Pau.

Elle passe du temps à se préparer et se rend à la Cathédrale pour participer à ce merveilleux moment qu'est l'union de ses amis.

Elle entre dans l'édifice au bras de son fiancé et ils se dirigent discrètement pour s'asseoir ni trop près n'étant pas de la famille, ni trop loin pour ne rien rater de la cérémonie.


Telya a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Telya10
La chambriére fit tomber un pot d'onguent et Telya lui jeta un regard exaspéré.

Ma pauvre fille , décidément je me demande pourquoi je vous garde à mon service . Vous avez deux mains gauche!

La femme de chambre baissa la tête et s'empressa de ramasser les morceaux du pot en grés ainsi que la créme répandut sur le sol.

Laissez cela , j'ai entendu les cloches ... Finissez donc de me coiffer . Vous nettoyerez plus tard .

Les mains expertes ne mirent pas longtemps à torsader la coiffure . Une fois apprêtée , La duchesse se rendit à l'église où une foule nombreuse se massait déjà.
Elle pénétra dans l'édifice et salua les personnes présentes . Aristote en soit loué , la cérémonie n'avait point encore commencée.

Elle avait revetue pour le mariage de son amie , une de ses plus belles toilettes . Elle tenait à lui faire honneur et avait donc choisie une robe de soie couleur or et une sur robe de velours noir bordée d'hermine .


Les jours passent mais ne se ressemblent guère Me5c

L'encolure carré degageait sa gorge et ses epaules et la couleur faisait ressortir la blancheur de son teint.

Elle s'approcha des mariées pour les saluer .


Quel grand jour !!! Tu es merveilleuse Fleur , puis se tournant vers Faross, vous aussi trés cher , vous etes trés élégant .


Ptitefleur2006 a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Fleur10
Fleur voit s'approcher son futur époux à qui elle sourit, suivi de sa charmante filleule et de la petite Laïla qui a bien grandi.

Bonjour ma douce, tu es resplendissante, ta fille grandit si vite. Je suis ravie que tu te joignes à nous pour ce grand jour.
Comment va ta vie à Tarbes? J'avoue ne pas y aller trop souvent, travaillant dans mon échoppe paloise. La pêche me manque un peu, mais fabriquer de la farine demande une certaine présence pour nos boulangers.


Puis voyant Leslou entrée, elle lui fit signe de se joindre à eux.


Acar a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Acar10
Acar et son espouse arrivèrent en l'antre de lumière pour la célébration de mariage...

Moult visages familiers apparurent pour cette union, à venir. Il salua ainsi, ceux qui faisaient vivre cette région, qui l'animaient avec cœur, qui donnaient de leurs personnes pour le Bien avant le reste et de cela, il était fier des les connaitre.

La fraicheur du lieu s'abattit sur ses espaules....


Bourrike a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Bourri10
Un rapide passage par la sacristie afin d'y revetir une tenue de circonstances.
Puis l'accueil des mariés et de leurs invités sur le parvis.

Quelques mots habituels qui lui effleurent les oreilles "bourrike, bourricot, ayez crainte"

Le sourire qui lui vient habituellement lorsque ces qualificatifs lui sont attribués par jeu

"Ah mais j'assume, sachez-le"


Puis la remontée de la nef, afin que les mariés viennent s'installer en face d'elle, à la place qui leur est réservée. La mariée tellement resplendissante qu'elle mérite que tous puissent constater le rosissement qui lui sied si bien.

"Frères et Soeurs , Bienvenue
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Ban81gfy6

Oui bienvenue en cette Cathédrale de Tarbes ,
Nous sommes rassemblé au nom du Père, d'Aristote et de Christos. En ce jour, fêtons l'amour et le don de soi. Comme vous le savez tous nous allons unir dans quelques minutes deux fidèle de notre Eglise ici même.

Frères et Soeurs , prenons un instant pour penser et prier a l'unité de notre diocèse et a nos erreurs, nos doutes.

Disons ensemble le je confesse a Dieu :


Les jours passent mais ne se ressemblent guère Confessionno3

Maintenant Frères et Soeurs, nous allons procéder au Mariage

L'archidiacre reprit sa respiration et reprit à haute voix l'énoncé des bans

Je déclare l'union de Ptitefleur2006 et Faross possible. Que si leur volonté est toujours aussi forte et que leur amour triomphe des difficultés, alors qu'ils se présentent devant nous et le confirment.

Se tournant vers les futurs époux :


Vous avez émis le voeu de vous unir a jamais dans le sacrement du mariage. Cette union je la célébre aujourd'hui et me fais la voix du très haut . Sachez que ce que Dieu à unis , seul Dieu peut le désunir.


Je vais procéder a la lecture des obligations mutuelle des époux :

Les epoux se doivent mutuellement fidélité , secours et assistance en toute circonstance et tout au long de leur vie.
Ensemble vous devrez assurez la direction morale et matérielle de la famille au sein d’une vie commune et vous devrez proteger et éduquer du mieux que vous le pourrez votre progéniture.

Que si quelqu'un doit s’opposer à cette union , qu’il parle maintenant sous le toit de cette église, ou se taise à jamais.


Caro68130 a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Caro6810
Une robe, il me fallait choisir une robe mais laquelle ? le temps passait à vive allure et déjà les cloches se faisaient entendre. Bougre de bougre... et je n'étais pas prête. Je me hâtais au mieux et ce qui devait arriver arriva. Le mariage venait de commencer lorsque j'entrais en la Cathédrale.

Sans faire de bruit je m'avançais vers un banc au moment où Monseigneur Bourrike prononçait la phrase "si quelqu'un doit s’opposer à cette union , qu’il parle maintenant sous le toit de cette église, ou se taise à jamais."

J'espérai que le fait que je sois debout ne prête pas à confusion et sans plus attendre m'installais


Anacron a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Anacro10
Citation :
Que si quelqu'un doit s’opposer à cette union , qu’il parle maintenant sous le toit de cette église, ou se taise à jamais.

Grincement de porte ... Regards courroucés des invités et fidèles qui se tournent vers l'inopportun retardataire responsable de ce couinement incongru au plein milieu de la cérémonie ...

AnacrOn rentre sa tête le plus possible entre ses épaules, et avance sur le pointe de pieds ... Comme si cette attitude grotesque allait le faire disparaître aux yeux de l'assemblée ! Il est rouge comme une pivoine, mais fort heureusement sa peau mate cache sa gêne !

Il s'en veut d'être en retard... et de déranger à ce moment si important, mais il n'aurait manqué pour rien au monde le mariage de sa Marraine.

Rapidement, il gagne le dernier banc et prend place ...

Loupameth a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Loupam10
avec un peu de retard Loupameth arrive a la cathédrale , pour le mariage de Dame Fleur et Messir Faross .
Avant d'entrer il enlève la poussière accumuler pendant le voyage et pénètre discrètement , s'installe sur le coté droit sans faire de bruit la cérémonie étend commencé .
Il jette un regard circulaire il aperçoit Dame Telya qui trône dans une superbe robe qui la met en valeur , puis vois aussi Messire Anacron qu'il salue de la téte , son ami acar avec qui il a eu un entretien important .
Il ce demande ou est azi pourtant elle devrait être la ...!


Azilize a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Aziliz10
Comme a son habitude elle avait tarder, toujours très occuper elle avait laisser encore passer l'heure. Aussi ce fut très très discrètement en essayant de pas faire de bruit qu'elle entra dans l'église. Elle sourit en voyant qu'Anacron avait loupé l'heure et cherchait à ce qu'on ne le voit pas. Décidément...

Elle pensa qu'elle ne serais sans doute jamais à la place de la marié mais bon encore une fois il fallait se faire une raison les hommes sont des inconstants. Un petit coup de cafard la pris vite vite chasser par un sourire.

Après tout son amie se mariait et c'était fête alors les regrets et les peines, il fallait les jeter au loin et oublier...


Valois a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Valois10
Valois n'avait pas vu l'heure passer, assis sur un banc à la bibliothèque de l'université, en train d'étudier les institutions... quand il regarda l'heure, il ne prit même pas la peine de ranger ses affaires, et courut à la cathédrale pour le mariage de sa soeur...
Lorsqu'il arriva, tout le monde était déja la quasi, et les seules places qui restaient, étaient relativement loin bien sur... mais il eut quand même le bonheur d'apercevoir sa soeur, sublime dans sa belle robe blanche... le futur mari n'était pas mal non plus dans son genre...


Ptitefleur2006 a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Fleur10
Fleur vit entrer son amie, Telya, duchesse d'Harlegnan, elle était resplendissante. Elle s'avança vers sa demoiselle d'honneur sans hésiter pour la saluer.

Bonjour chère amie, merci d'être présente pour ce grand jour, je te confie le coussin avec nos joncs. Tu sais que tu es resplendissante, ta robe est de toute beauté. Ton époux doit être aux anges.


Les jours passent mais ne se ressemblent guère 1245515806_coussin-mariage-fleur-faross

Après que chacun prit place dans le lieu saint, la cérémonie commença.
Faross se tenint bien droit près de l'autel où il attendait en compagnie de Monseigneur Bourrike.
Au son de la Marche nuptiale, elle remonta l'allée toute souriante, heureuse de devenir l'épouse de ce charmant gentilhomme près de l'autel. Sa demoiselle d'honneur suivait en compagnie de son époux. Un grand jour s'écrivait et elle n'en était pas peu fière.
Fleur se plaça aux côtés de son fiancé, face à l'autel où se tenait Monseigneur Bourrike. Un grincement de porte se fait entendre mais elle n'y prête guère attention, sachant qu'un de ses amis était sans doute en retard mais présent et cela lui mettait du baume au coeur. Qu'importe le retard, la présence de chacun était pour elle un cadeau et elle remerciait intérieurement tous ses amis d'être là.


Princessaud a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Prince10
Princess rentre discrètement dans la cathédrale et s'assoie sur un des bancs du fond en attirants ses enfants pour s'assoir a coté d'elle et en leur disant de pas faire de bruit.
Beldeuch le parrain de fleur ferme la marche ....

chut les enfants il ne faut pas faire de bruit regardez comme la mariée et belle


Phoebee a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Phoebe10
Alors qu'elle arrivait à proximité de la cathédrale elle vit entrer une Dame avec ses enfants, elle trottina jusqu'à la porte afin de l'atteindre avant qu'elle ne se ferme. La discrétion était de mise, la cérémonie devait déjà avoir commencée.

Elle se faufila avec son gros ventre et prit place discrètement sur le banc du fond.
Elle fut parcourue d'un frisson en entendant la marche nuptiale résonner et ne put que penser à son mariage prochain.


Melenia a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Melina10
Mélénia arriva seule à la cathédrale Ste Nitouche. Un mariage... elle était déjà allée à celui de son ami Ylanis, et cette pensée remua quelques souvenirs. En cet endroit, il était certainement là en pensée.
La jeune femme voyait que quelques uns étaient arrivés et se posta dans le fond comme à son habitude. Elle pouvait voir sans être vue...
Elle observa Fleur et Faross dans leurs beaux habits et se dit que peut-être un jour se serrait son tour.
Mélénia s'assit tranquillement en regardant Aud qui retenait ses enfants sur le banc.


Icarionnoste a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Icario10
Il avait bouclé sa journée de travail à la Mairie, il avait été convié au mariage de Fleur et de Faross, Baron de Quingey, le jeune Palois avait en estime la noblesse Paloise, il savait qu'elle était source de connaissances et que c'est aussi avec elle que Pau avancerait.
Mais s'il se rendait à la Cathédrale c'était pour répondre à l'invitation envoyée par Fleur, l'une des deux membres avec l'Harlegnan du duo économique Palois.

Sa belle était partie en avance, le jeune Maire avait un peu appréhendait de la laisser partir seule mais il n'avait pas vraiment le choix, beaucoup de papiers à remplir.

Ica entra dans l'église, la cérémonie était déjà bien entamé, discrètement sans qu'elle ne s'en rende compte il se faufila juste aux côtés de sa belle, et lui prit la main sans coup férir, amoureusement ...


Eriadan a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Eriada11
Eriadan avait décidé de remettre au lendemain la tonne de travail qui l'attendait. Préparer la campagne, s'occuper de la Prévôté, gérer les devoirs de conseillers, supporter les humeurs de certains prenaient pas mal de temps, mais il s'en sortait plutôt bien et oeuvrer pour le Béarn lui plaisait.
Toutefois cela faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu de vraies festivités au Comté et le mariage de Fleur s'annonçait.
Meme s'il avait eu quelques accrochages avec elle, il ne souhaitait pas qu'elle croit qu'il en avait après elle. D'ailleurs, d'une certaine manière, il l'avait défendu.
Il se rendit donc à l'église et s'installa à côté d'Icar sans un mot.
Présence valait mieux que silence.


Faross a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Faross10
Faross regarda tendrement fleur et serra un peu plus fort sa main dans la sienne.
Puis il regarda l'officiante , attendant que celle-ci continue


Ptitefleur2006 a écrit:
Personne ne semblait s'opposer à leur union, elle en était ravie.
Elle sentit la main de Faross serrer la sienne un peu plus fort et leurs regards se croisèrent. On pouvait y lire tout l'amour qui les liait déjà et d'un signe entendu, elle invita Monseigneur Bourrike à poursuivre la cérémonie.


Icarionnoste a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Icario10
Son ami et colistier Eri l'avait rejoint également, ils aimaient à se chamailler les deux, deux sales caractères à dire vrai, c'était de bonne guerre.
La cérémonie se déroulait sous les yeux captivés de sa belle, Ica un petit peu plus distrait, et pas forcement très familier de ce genre de cérémonie commença a parler à voix basse à son voisin.

-"Tu as vu All' aujourd'hui?"


Eriadan a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Eriada11
Eriadan n'eut guère le temps de répondre que son frère se présenta dans l'église s'installant rapidement à côté de lui.

Quand on parle du loup...


Kiyo a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Kiyo10
Sans bruit, Kiyo était entrée dans l'église,
Sans bruit, la jeune Paloise se laissait bercer par cette douce atmosphère,

Le mariage de Fleur ...
Elle ne connaissait pas Faross et le découvrait pour la première fois,
mais de ce qu'elle connaissait de Fleur, lui suffisait à se douter qu'il était quelqu'un de bien.
Qu'ils étaient beaux ... comme fait l'un pour l'autre ...

Sans bruit, elle les admirait
Sans bruit, elle participait à ce grand moment ...

Icarionnoste a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Icario10
Et béh, quand on parle du loup, la bête arrive.
Son ami All' arriva de derrière et vint s'assoir à côté de son frère et du jeune Palois, triumvirat au complet, ravi d'avoir sa belle et des amis à ses côtés l'Icarion aspirer à voir les festivités débuter un bon coup, de la détente ne ferait pas de mal, et puis ... ça ferait un entrainement pour le Grand Bal de Pau.

Se penchant maintenant vers son ami rouge,

-"Content de revoir les frangins, moi qui pensais franchir les portes de la cathédrale en dernier, heureusement que je peux compter sur vous."

Il sourit largement, toujours ravi de pouvoir vanner ses camarades.


Alleaume a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Alleau10
* Lorsqu'il fu enfin assit, et que sa cape eu été retiré, il se tourna vers Icar lorsqu'il interpella Alleaume et son frère. Il lavait rencontré avec Constant lors d'une discussion en pleine nuit chez Constant. Il le savait intelligent, malgré qu'il puisse être parfois décrié ici ou ailleurs, il n'en restait pas moins quelqu'un de bien... *

Et bien il faut prendre un peu de repos parfois, même si la maison du Très Haut n'est certes pas le lieu le plus indiquer pour prendre du repos, mais participer à un mariage est une joie forcément importante.

* Dit il a Icar avec un léger sourire, il avait hâte à ce que la cérémonie commence enfin *


Avenir1 a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Avenir10
Avenir arriva prestement sur les marches de la cathédrale en secouant la poussière sur ses bottes et ses habits, puis discrètement il entra dans le magnifique édifice.
C’était la première fois qu’il pénétrait dans ce haut lieu et il en fut fort ému.

Il aperçu certains Lourdais venus pour la circonstance, Loupameth, Azilize, Messire Acar et son épouse, ainsi que quelques connaissances qu’il salua.
Sans bruit il se faufila auprès de son ami Valois et pris place près de lui. L’office avait commencé.

Comme ils étaient beaux les futurs époux le bonheur illuminait leurs visages. Fleur était rayonnante dans sa jolie robe blanche.


Melian a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Melian10
C'était la première apparition de Melian en gargote depuis sa démission après 11 mois de bon et loyaux services en temps que diaconesse, à gérer pendant plus de six mois six puis sept paroisses seule avec Monseigneur Bourrike. Une repos forcé mais bien mérité lui avait été accordé, et elle avait continué à travailler pour l'Eglise comme pour Lourdes à un rythme bien plus à propos pour une femme enceinte pour la seconde fois.

Conseillère municipale de Lourdes depuis 7 mois, médicastre de l'Hospital Béarnais, et nouvellement Intendant de l'Ordre des Chevaliers Francs, membre de l'Etat Major des Sanctes Armées, et écuyer du Chevalier Acar de Ventoux, elle œuvrait dans l'ombre, et s'y sentait bien plus à sa place plutôt que de devoir affronter continuellement le mépris et la médisance de certains Béarnais passablement ingrats à la mémoire très courte.

C'est donc après un voyage en voiture, sur ordre du médicastre de la branche de la famille impériale qu'étaient les Ventoux qu'elle arriva. Reposée, sa délicate peau blanche avait retrouvé son éclat et ses lèvres roses arboraient à nouveau son légendaire sourire doux. Ses longues boucles noires avaient été tressées et étaient retenues par une résille dorée. Par dessus, sa guimpe . Elle portait une houppelande bleu lavande aux ourlets brodés d'entrelacs floraux bleu marine.

Dans ses bras, leur fils Olivier. Âgé de dix mois, il avait pour sa part revêtu braies, chemise bas, chausses et un petit mantel. Petit garçon modèle quoi. Elle s'était avancée au bras de son époux comme à l'accoutumé, après révérences pour saluer les personnes présentes. Elle était heureuse de voir le saint lieu si remplit.

Ils allèrent prendre place et elle salua au passage dame Fleur et son fiancé, les remerciant pour leur invitation qui lui avait fait grand plaisir. Elle adressa un large sourire à Monseigneur Bourrike, avec un pincement au cœur de ne pas avoir été capable de supporter l'impiété Béarnaise et les langues de vipère plus longtemps.

La célébration de l'amour qui liait dame Fleur et le Baron Faross commença alors, et Melian récita la confession, yeux clos, mains jointes, son fils assit à côté d'elle. Il ne bougeait pas, familier des églises qu'il était, des plus petites chapelles à Nostre Dame de Paris elle-même. Il tournait la tête à droite à gauche, et observait le lieu comme les gens.

Assise à côté d'Acar, elle prit sa main et la serra doucement. Que de doux souvenirs cela faisait-il revenir...


Cathdu80 a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Cathdu10
cath arriva a la cathedrale avec du retard , monta les marches et entra.
alla s'installer sur un banc du fond sans faire de bruit , la cerémonie etait commencé.
elle appercue fleur , elle portait une magnifique robe blanche ,
ainsi que quelques lourdais , les salua d'un signe discret de la tete avec un sourire.
reconnue aussi quelques tetes familiere dont elle avait fait leur connaissance lors de son voyage .


Icarionnoste a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Icario10
Son ami rouge s'approcha et lui répondit en souriant.
Ica était réellement distrait, habitué à gambader entre mairie et taverne, et son chez soi aussi, avec sa belle, à ses côtés, de l'autre côté, elle paraissait pourtant si calme, elle.

Toujours sur le ton de l'humour et craignant que son ami et ne s'endorme.

-"Et mon grand, t'endors pas hein! tu gâcherai la cérémonie avec tes ronflements."


Sourire aux lèvres il arrêta tout de même ses âneries pour regarder face à lui et tendre la main à sa belle.


Bourrike a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Bourri10
les diverses arrivées remplissaient l'église, provoquant salutations en tous genres.
L'archidiacre attendit que le silence revint avant de demander une nouvelle fois aux futurs époux de renouveler leurs voeux.

"Fleur, Faross, voulez-vous vous avancer et nous dire ici ce qui vous a plu chez l'autre, et nous confirmer que vous voulez toujours vous prendre pour époux, en respectant les engagements que je viens de lire?"


Ptitefleur2006 a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Fleur10
À la demande de l'archidiacre, Fleur s'avança pour conter ce qui lui a plus chez le baron de Quingey et renouveler ses voeux de le prendre comme époux. Elle sentit ses joues rosir, car évoquer ce qui lui plaisait tant chez cet homme lui prendrait sans doute des lunes mais de le dire devant le Très-Haut et devant tous leurs amis, elle ressentait comme une explosion d'émotions dans son coeur.

Monseigneur, mes chers amis, je vous remercie du fond du coeur d'être présents aujourd'hui, cela me va, nous va droit au coeur. Que vous dire sur cet homme que je n'ai point dit avant? Comment vous décrire ce qui m'a tellement plus chez Faross? Cela me prendrait sans doute des lunes pour décrire ce qui me plait, me comble, me sécurise en lui.
J'ai fait la connaissance de cet homme merveilleux alors que j'étais maire de Tarbes. Faross m'avait contacté pour devenir marchand ambulant pour la ville et exporter les denrées que nous n'arrivions pas à écouler au sein de notre Comté en faisant jouer ses connaissances. Je dois dire qu'il m'a même impressionné, l'aura qui se dégageait de lui, sa force m'ont tellement saisi que j'ai accepté sa proposition. Au fil du temps, nous avons été appelés à nous revoir assez souvent et l'amour naquit entre nous sans que nous n'y prenions garde. En tant que maire, je lui ai donné mission de vendre des centaines de poissons en bourbonnais-auvergne... À son retour, voulant me retrouver au plus vite, il fut attaqué par une armée et se retrouva gravement blessé. On le transporta à Cahors. N'ayant point de ses nouvelles, j'envoya un pigeon sachant que oeil de lynx serait près de lui. J'appris alors son état et je remuais ciel et terre, c'est le cas de le dire, pour obtenir réparation du préjudice subi par un de nos villageois et je m'apperçus alors que j'aimais cet homme. Mon seul désir était de partir le soigner mais ma charge de maire m'en empêchait. J'ai donc attendu la fin de mon mandat pour partir le rejoindre. Arrivé à son chevet, je le soignais et nous nous sommes avoué notre amour mutuel. Faross, baron de Quingey, est l'homme le plus charmant, le plus attentionné, le plus brave que je connaisse et devant vous tous, je proclame mon amour pour lui. Voici un petit texte qui reprend son doux prénom, enfin c'est plus une série de choses qui sont réelles pour moi le concernant :


Facile à vivre
Amour éternel
Rires garantis
On vivra d'amour et d'eau fraîche
Sécurité promise
Sans trahison ni mensonges


Je renouvelle donc devant vous mes chers amis et devant le Très-Haut mes voeux de prendre Faross, Baron de Quingey, comme légitime époux.
Je lui promets fidélité, loyauté, secours et assistance en toute circonstance et tout au long de notre vie. Je m'engage devant vous à ce nous assurions à nous deux la direction morale et matérielle de notre famille au sein de la vie commune et de nous protéger et éduquer du mieux que nous le pourrons notre progéniture.


Fleur se tut, le coeur battant la chamade, rouge comme une rose, mais tellement heureuse.


Doud5454 a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Doud5410
doud arriva en retard comme a son habitude et il en fut peiné.
il s asseya sur un banc et ecouta le deroulement de la ceremonie.


Ikaz a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Ikaz10
Ce fut avec Affolement et déception que Ikaz fit son apparition, ouvrant brusquement les grande porte de la cathédral, il avait peur de rater ce grand évènement, en plus ce n'était pas le mariage de n'importe qui , pour rien au monde il n'esperait rater le mariage de sa soeur...
Il ne fut pas surpris de voir autant de monde à l'interieur du lieu saint, il fut alors rassuré de savoir qu'il n'était pas arrivé en retard, la cérémonie n'était pas encore terminé, avançant vers l'avant, Ikaz salua d'un hochement de la tête et sourir gai les regard des personnes qu'ils connaissaient... et cherchant un place dans l'un des bancs du devant, il voulait pas assister à ce grand évènement de loin, il parvint à la fin à trouver une place comme il l'avait esperé, il s'installa alors confortablement et approta son regard vers sa soeur ... un large sourir se déssina sur ses levres admirant sa beauté et son rayonnement dans sa magnifique robe, ses yeux brillaient de joie, quel bonheur se dit il de voir sa soeur franchir la grande porte du bonheur, quelques souvenirs lui frolerent l'esprit , surtout une danse qu'il avait fait avec elle un soir en taverne ... un souvenir qui est resté et restera à jamais gravé dans son coeur... La voici maiontenant dans sa robe de mariée plus belle que jamais , c'est avec un coeur joyeux et fierté infinie qu'il va assister à cette grande grande cérémonie , impatient qu'elle se termine pour aller féliciter les nouveaux mariés ...


Liuna a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Liuna10
Liuna montait les marches de la cathédrale, souriante à l'idée qu'elle allait bientôt pouvoir être baptisée.

Elle venait à la rencontre de Dame Bourrike pour essayer de fixer une date avec elle car son retour au portugal approchait à grand pas.

La jeune femme poussa doucement les lourdes portes et les yeux encore éboulis par le soleil de dehors, elle mit du temps à réaliser qu'elle tombait en pleine cérémonie de mariage.

Légèrement confuse bien qu'elle n'avait pas fait grand bruit, elle s'installa sur un banc et attendit patiemment la fin.

Dame Bourrike était là ainsi pourrait-elle lui parler.


Faross a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Faross10
Faross écouta Fleur parler. Il lui caressa tendrement le visage de la main puis prit la parole.



Il etait vrai que nous avons vécu des moments forts,des moments de souffrances et de bonheur.et c'est de la que sont nés nos sentiments, sinceres, profonds, indestructibles.



Puis regardant sa bien aimée.

Ton doux regard m'est apparu
Un matin où je ne m'aimais plus
Cela fait bien longtemps maintenant
Et je bénie ce doux moment
Puis tu t'es donnée sincèrement à moi
Mettant tous mes sens en émoi
Ce poème juste pour te remercier
De ta présence, de ton amour, d'exister
Je ne veux que ton bonheur mon ange
Et en aucun cas ne veux que tu changes
Mes bras et mon âme seront toujours la
Pour te porter quand cela n'ira pas
Je veux ce jour que tu deviennes ma femme
De tout mon corps, de toute mon âme

Je t'aime.



Je renouvelle donc devant vous toutes et tous, devant le Très-Haut mes vœux de prendre Fleur comme légitime épouse.
Je lui promets fidélité, loyauté, secours et assistance en toute circonstance et tout au long de notre vie. Je m'engage devant vous à ce nous assurions à nous deux la direction morale et matérielle de notre famille au sein de la vie commune et de nous protéger et éduquer du mieux que nous le pourrons notre progéniture.


Puis Faross regarda sa douce et caressa tendrement sa main


Vever a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Vever10
mais de rien marainne qu'on soit tous la pour feter cette evenemnt important de la vie

Bourrike a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Bourri10
les futurs époux ayant confirmé leurs voeux, l'archidiacre reprit poursuivit par une lecture du livre des vertus qui, selon ellen représentait le mieux l'engagement pris lors des épousailles.

Citation :
En ce temps là une grande nouvelle se répandit dans la ville de Stagire : les sages astrologues venaient de repérer une comète inconnue dans le firmament. Aussitôt l’assemblée de la ville se réunie sur l'agora, tentant de découvrir le message que les cieux voulaient transmettre aux hommes. Hélas leur cœur était obscurci par leur foi erronée en de faux dieux, et ils s’égaraient dans des suggestions impies : pour l’un il s’agissait de la venue d’Hermès aux pieds ailés. Pour d’autre la foudre de Zeus allait s’abattre au milieu des hommes, et les temps touchaient à leur fin.
Seul dans l’assemblée un homme se taisait : son épouse était sur le point d’enfanter, et l’angoisse qui était la sienne ne lui permettait pas d’intervenir. Il n’était pourtant pas le moins sage, ni le moins écouté. La noblesse et la paix se lisait sur son visage, ainsi que les marques d’un dur labeur et d’une vie sans mollesse.

Lecture suivie d'un instant de silence, afin de faire comprendre aux auditeurs que ce qui suit n'est plus de la lecture mais les commentaires, adressés tout spécialement au couple qui se présente aujourd'hui devant le Très-Haut.

"Vous avez dans ce texte l'exemple d'un père noble et sage, soucieux de son épouse et de l'enfant qui va naitre. Son existence a été marquée par la justice, le travail et l'honneur. Voilà l'exemple que vous devez suivre. L'honneur, la justice, le travail quotidien. C'est là que se trouve la clé du bonheur. Et peut-être alors que vos enfants, suivant vos traces, auront la sagesse d'Aristote et la bonté de Christos."


"Récitons maintenant ensemble le credo"

Les jours passent mais ne se ressemblent guère Credo2ho5

Le temps que tous répètent et elle fit signe à la personne porteuse des anneaux de s'approcher.
puis se tournant de nouveau vers le couple :

"A présent, devant tous ici présents et devant le Très-Haut, vous allez unir vos vies pour toujours. Le mariage entre deux personnes consentantes impose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Dieu leur donne, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos."

Vers elle

"Fleur, est-ce bien ainsi que tu veux vivre?"

Puis vers lui

"Faross, est-ce bien ainsi que tu veux vivre?'


Telya a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Telya10
La céremonie etait trés émouvante , surtout lorsque les deux futurs époux declarérent pourquoi ils s'etaient choisis.
Mais Telya n'eut pas le loisir de se laisser submerger par l'emotion.

L'Archidiacre lui fit signe d'approcher avec les anneaux .
Elle se leva , prenant garde de tenir le coussin bien droit de peur qu'un des anneaux d'or ne roule au sol et que l'on soit obligé d'interrompre la cérémonie pour le chercher.

C'etait un cauchemar qu'elle avait fait la veille et elle en frémissait encore . C'est donc avec précaution qu'elle avança jusqu'à l'autel.


Vever a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Vever10
tro belle cette cérémonie


Ptitefleur2006 a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Fleur10
Fleur écouta attentivement Monseigneur Bourrike et récita le credo en choeur avec tous ceux présents en la Cathédrale.

Les jours passent mais ne se ressemblent guère Credo2ho5

L'archidiacre fit signe ensuite à Telya de s'approcher avec les anneaux.
Au moment où Monseigneur Bourrike lui demanda si elle souhaitait vivre ainsi selon les écrits d'Aristote sur le mariage.

Fleur répondit sans hésiter, prenant soin de plonger son regard empli d'amour dans les yeux de son fiancé :


"Oui je le veux!"


Faross a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Faross10
Faross se retourna legerement vers Fleur. son regard croisa celui de sa tendre et ce qu'il y lu le remplit de bonheur.

'' Oui, je le veux!''


Ptitefleur2006 a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Fleur10
Fleur entendit son charmant fiancé prononcer les paroles magiques à son coeur. Le bonheur total l'immergea... avant qu'elle ne puisse se retenir à quoi que ce soit, de se rendre compte de quoi que ce soit, elle sentit le sol se dérober sous elle... l'émotion était si intense... pourtant, elle sentit un bras solide la retenir...


Bourrike a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Bourri10
et l'archidiacre de reprendre

"Je vous déclare donc..."

Lorsque ...pfiou, le couple vient de se réduire à une seule personne, la deuxième se trouvant dans une situation peu confortable.

Le temps pour Bourrike de s'assurer que c'est bien réel, que la fatigue ne lui donne pas d'illusions d'optique, puis son regard qui se porte sur le futur époux, attendant de lui une réaction qui semble avoir des difficultés à venir.

Les pensées qui s'entremêlent : l'eau du bénitier? pas l'eau du bénitier? une naissance à venir? une claque? non! ben alors, il fait quoi le fiancé?


Vever a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Vever10
vever tout joyeux de ce mariage que ce mariage se déroule si bien


c'est trop beau l'amour, non


Ikaz a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Ikaz10
La phrase tant attendue furent prononcé par les deux mariés, Bourrike les déclara alors officiellement mari et femme, les yeux d'Ikaz se mirent alors à briller de milles feux comme s'il était lui qui s'était marié il fut fou de joie et eu une immense envie de s'exprimer à haute voix combien il fut heureux pour sa sœur, il est impatient pour aller la saluer ainsi que son époux et fêter le plus beau des évènements...


Caro68130 a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Caro6810
Les voeux venaient d'estre échangés et c'était plein d'émotions que j'écoutais quand soudain au moment où Monseigneur Bourrike devait les déclarer époux, la mariée semblait estre prise d'un étourdissement ? malaise ?

Que faire ? comment réagir ? m'avancer en tant que médicastre pour voir si la mariée allait bien ? ou alors peut-estre que ce n'était que le coup de l'émotion et qu'elle se reprendrait alors que je serai en train de courir dans dans l'église ? à cet instant je ne savais que faire ? j'hésitais


Faross a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Faross10
Faross sentit Fleur fléchir et d'un geste rapide et tendre , enserra sa taille et la ramena contre lui. Il regarda alors Monseigneur Bourrike et lui dit d'une voix calme et appaisante

Ce n'est rien Mon seigneur, mon ange est aussi sensible que brave quand il le faut . c'est une femme des extremes et c'est ainsi que je l'aime, dans un instant elle ira mieux.

Il la fit asseoir pret de l'autel, prit son visage entre ses mains , effleura ses levres d'un doux baiser et lui dit

Reviens à toi mon ange, la cérémonie n'est pas finie.... je suis la....

Fleur ouvrit alors les yeux et croisa son regard


Acar a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Acar10
Il ne pouvait ne rien ressentir, ayant vécu le même traitement, celui de l'amour, prenant le dessus, sur le reste et vous trainant en ce lieu de lumière, pour briller, également.

Il se mit à sourire en repensant à son propre mariage avec l'être aimée, depuis tout ce temps, et toujours à son coté, bienheureuse.

Ainsi, ils devenaient unis, devers l'Éternel, et les voir donnait grand sourire à toute l'assemblée.

Il serra la main de son espousée...


Telya a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Telya10
Tout le monde se réjouissait pour Fleur et Faross. Soudain Fleur sembla se trouvait mal. Telya eut un mouvement pour la retenir mais son époux , rapide comme l'eclair , la rattrapat et la serra contre lui .

L'emotion etait sans doute trop forte et elle même , se souvint comme elle tremblait le jour de ses epousailles.


Faross a écrit:

Fleur se releva tout doucement, aidée et soutenue par les bras de son aimé. Elle posa alors sa tete contre son épaule, son doux et si beau visage rayonnait.

Faross regarda alors Monseigneur Bourrike et dit:

Vous pouvez continuer Monseigneur, la douce princesse Fleur que je vais prendre pour épouse a repris ses esprits et j'aime à voir son doux regard nous montrant son bonheur.

Faross déposa un tendre baiser sur son front puis, serrant un peu plus Fleur contre lui, remercia alors telya du regard pour sa présence, et attendit que monseigneur reprenne la parole


Loupameth a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Loupam10
Loupameth qui regardait la scène compris tout de suite le pourquoi de l'évanouissement , il comprenait les raison penser donc ce n'est pas rien un mariage , prendre un engagement à vie c'est pas une mince affaire sa vous remue l'intérieure .
Etant persuadé que ce n'était que passager il ce mit à pensée , lui aussi ,dans quelques mois il ce présenterait a l'église avec sa tendre et douce aimé pour faire le même engagement ,il soupir et attend ce grand moment qui sans nul doute sera la aussi très fort en émotions .


Damejeanne a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Dameje10
Damejeanne vient d'arriver à Tarbes. Elle n'aime guère trainer en taverne, seule et décide donc de faire le tour de la ville.
Son instinct la pousse à visiter la cathédrale. Son amie Bourrike est archidiacre de la belle ville et elle le sait, peut être va t elle avoir l'occasion de la revoir ?

Comme si le ciel répondait à ses voeux, l'église est remplie et là, au pied de l'autel, un jeune couple très ému échange des voeux devant une archidacre probablement un peu surprise de s'entendre nommer "monseigneur"
Jeanne ne peux s'empêcher d'émettre un petit gloussement amusé aussitôt stoppé par le regard furibond que lui lance l'homme auprès duquel elle vient de se glisser espérant prendre part à la cérémonie.
Elle murmure un petit "pardon..mais cet archidiacre est... une femme à en juger par ses attours !"
et prend aussitôt une pose recueillie , plus de circonstance en ces lieux saints.


Ptitefleur2006 a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Fleur10
Fleur sentit le bras de Faross la retenir... L'émotion avait été trop forte. Elle rouvrit les yeux souriante et posa sa tête sur l'épaule de son fiancé. Sentant les regards tournés vers elle, elle se ressaisit au comble du bonheur et adressa ces quelques mots.

Mes chers amis, ce n'est rien, juste une petite faiblesse dûe à la grande émotion que me procure la joie de devenir la femme de cet homme merveilleux. J'avoue que si un plus grand bonheur devait arriver, je ne saurai à quoi il ressemble... tant cet instant présent est magique pour moi.

Puis se tournant vers l'archidiacre, Fleur continua :

Monseigneur, je suis désolée de vous avoir fait des frayeurs, mais je me sens beaucoup mieux, vous pouvez continuer.


Bourrike a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Bourri10
La cérémonie pouvait donc reprendre.

Continuant la phrase interrompue :

"Maintenant, par les pouvoirs qui me sont conférés par la Sainte Eglise Aristotélicienne, je fais de vous mari et femme. Puisse votre amour rester pur de toute tentation extérieure, jusqu’à ce que Dieu vous rappelle à Lui. Que Dieu vous bénisse !"

Se tournant vers Dame Telya :

"Je Te demande, à Toi notre créateur de bénir à travers moi, ces alliances, signes du lien qui unira Fleur et Faross à travers le temps et la matière dans un même mouvement parfait vers l’Amitié vraie."


Le temps que l'échange des anneaux se fasse, la mariée semblait de plus en plus radieuse.

Un dernier signe de bénédiction puis "Vous pouvez aller en paix, je vous invite tous à venir féliciter les jeunes époux"


Faross a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Faross10
Faross prit alors tendrement le visage de son épouse dans ses mains et déposa un doux baiser sur ses levres.

Il se sentait bien, heureux d'etre pres d'elle .

''Merci pour cette cérémonie monseigneur, c'était parfait !''

Et merci à vous toutes et tous de votre présence, cela nous touche au plus haut point !




Vever a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Vever10
mais de rien
c'etais une tre belle ceromonie


Ptitefleur2006 a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère Fleur10
Fleur était radieuse, nul doute ne se faisait dans l'esprit de tous ceux présents en la Cathédrale. Aux mots prononcés par Monseigneur Bourrike les déclarant mari et femme et après l'échange des joncs, Faross vint déposer un baiser sur ses lèvres.
Elle lui murmura :
"Je t'aime mon ange..."

Se tournant vers l'assistance :

Mes chers amis, je vous remercie une nouvelle fois de votre présence ici, en ce jour magnifique, empli d'amour et de joie. Cela nous touche énormément. Nous vous convions tous en notre demeure pour continuer cette fête.
Monseigneur, je vous remercie de nous avoir uni. Nous ne manquerons pas à nos devoirs aristotéliciens ^^.

Bushiro a écrit:
Citation :


Les jours passent mais ne se ressemblent guère Bushiro3

Certificat de mariage.

    Nous, Shaka Bushiro de Bousquet sur Thoré, Évêque de Tarbes, Nonce Honoraire du Béarn, Archiviste Théologien de l'ordre Cistercien, Prêcheur, devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote, déclarons que :


    La destinée de la Dõna Fleur dict Ptitefleur2006 fut liée à celle du Sieur Faross, Baron de Quingey en recevant le sacrement du mariage Le vingtième jour du mois de Juin 1457 en la cathédrale Sainte Nitouche de Tarbes. L'officiante était Sœur Bourrike et cet évènement figurera à vie sur les registres du Diocèse de Tarbes.


    Puisse Aristote guider vos pas


Fait à Tarbes, le Premier jour du mois de novembre, de l’an de grâce 1457.
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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeMer 18 Nov 2009 - 2:57

Fleur ouvrit les yeux… perdue… elle se sentait perdue… elle ne reconnut point les lieux où elle se trouvait… mais elle aperçut Élie proche d’elle, lui tenant la main. Son amie était restée à son chevet. Elle tenta de se soulever… mais son corps refusait de faire cet effort… Elle murmura…


Élie… où suis-je?

Dame Éléonor se pencha vers Fleur, lui sourit…

Au Monastère Ma Dame. Vous avez été trouvée sans connaissance dans la chambre où séjournait votre époux.

Élie se tut… voyant le visage de Fleur qui blêmissait à vue d’œil… Fleur la questionna :

Élie… dis moi… où est Faross….? Est-il m…?

Les mots moururent dans la bouche de la jeune femme. Sa gouvernante s’empressa de la rassurer… elle ne voulait pas perdre son amie, celle qui l’avait engagé à son service par amitié alors qu’elle n’avait aucun gite ni un écu en poche.


Ma Dame… j’ai un aveu à vous faire… Votre époux s’est enfui du Monastère et m’avait laissé une note me disant de prendre soin de vous mais qu’il se sentait prisonnier entre ces quatre murs. Ne voulant pas que vous le voyez dans l’état où il se trouvait, il a décidé d’aller guérir par lui-même au cœur de la forêt… Je lui ai alors appris que vous étiez enceinte et que son attitude n’avait rien d’un gentleman. Et après lui avoir apporté des effets propres et quelques victuailles, je l’ai laissé en plan, afin de contenir ma colère… Il m’a dit qu’il serait de retour d’ici 4 à 5 semaines…je suis désolée Ma Dame, je ne voulais pas vous le cacher mais votre état ne permettait pas que je vous expose à d’autres soucis.


Les larmes coulèrent le long des joues de Fleur… elle détourna le regard souhaitant vivre sa profonde déception et ce mélange de sentiments dont elle ne saurait définir… Ainsi son époux était vivant et il avait préféré fuir au cœur de la forêt… Son cœur se brisa… Comment avait-il pu lui faire cela? Elle s’était battue depuis le premier jour de leur installation en la capitale pour le maintenir en vie… L’aimait-il? Elle venait à en douter… Elle savait qu’il était un guerrier… et qu’en tant que guerrier son orgueil était parfois mal placé… mais elle l’aimait… elle espérait tant qu’il vive sa grossesse et voilà qu’au lieu de rentrer en apprenant qu’elle l’était, il était quelque part en forêt…

Élie… peux-tu me laisser seule un moment s’il te plait… donne moi 15 minutes je t’en prie… ensuite on rentrera à la maison… je ne resterai pas un instant de plus en cet endroit.

Élie fit ce que demandait la Baronne… Cependant, arrivée sur le pas de la porte, elle lui dit :

Ma Dame, je vais chercher le médicastre… Lui seul jugera si votre état permet de vous ramener à la maison…

Élie sortit et courut chercher le médicastre.

Fleur, seule depuis des lunes, perdue dans ses pensées une fois de plus, le cœur à la limite de l’explosion, ne savait que faire. Une profonde déception et une terrible tristesse enveloppèrent son cœur. Son époux avait décidé de l’écarter… de la tenir à l’écart de sa guérison. Pourquoi? Comment pouvait-il lui faire cela maintenant? Des larmes de rage ruisselèrent… une colère sourde grandissait en elle… une colère qu’elle essayait de canaliser tant bien que mal pour ne pas affecter le bébé qu’elle portait et qu’elle chérissait depuis environ 7 mois. Elle passa une main sur son ventre rebondi, et chuchotta :


Mon ptit ange…ta maman est bien triste mais tu n’en es pas la cause… je te promets de te préserver de tout ce qui pourrait t’affecter maintenant et pour toujours.


Elle tenta de se relever… elle ne voulait pas rester entre ces quatre murs… elle avait besoin de retrouver son chez-elle, ses enfants, ses amis qui eux l’ont soutenu dans tous les obstacles qu’elle avait pu traverser. Elle put s’assoir sur le bord de la couchette. Elle allait se lever quand la porte s’ouvrit. Une exclamation se fit entendre :

Ma Dame! Ne bougez pas, vous allez vous fatiguer et vous êtes encore bien faible. Messire, veuillez ausculter ma maîtresse avant qu’elle fasse se mette en tête de se lever contre nos indications.

Fleur voulut protester mais n’en eût pas la force. Elle se laissa examiner par le Médicastre puis finalement dit :


Messire, je veux rentrer chez moi… et ce sera avec votre aide ou sans, mais je rentrerai!

Le médicastre l’air grave, l’examina sans un mot puis soupira :

Ma Dame, votre état exige la plus grande prudence… vous êtes en état de choc et cela pourrait vous être fatal tant pour vous que vos bébés. Je serai vous, je resterai tranquille et je me reposerai. Vous n’êtes pas en état de vous déplacer.

Fleur ne savait pas si elle avait bien entendu… ses bébés?...il n’y en avait pas qu’un? Les yeux de la belle roulèrent comme des billes.

Heu… ai-je bien entendu? « vos bébés »? Je n’en attends pas qu’un ?

Elle se tut… trop surprise pour savoir ce qu’elle ressentait. Le médicastre lui sourit.

Ma Dame, j’entends trois cœurs, le vôtre… et donc celui de vos deux bébés. Je ne peux pas me tromper.

Fleur ne dit rien… combien de fois les médicastres s’étaient trompés à son sujet à plus d’une reprise? Combien de fois l’avaient-ils condamné alors qu’elle vivait encore? Elle avait du mal à se fier à eux.


Je souhaite rentrer sur le champ en ma demeure. Je ne veux pas rester ici plus longtemps. Messire, je vous en prie… autoriser ma sortie.

Le médicastre, voyant l’entêtement de sa patiente, ordonna à Élie de faire avancer un carrosse pour sa maîtresse. La gouvernante s’exécuta… et Fleur put rentrer en sa demeure. On la fit porter dans la chambre des maîtres… qui était devenue la sienne propre depuis l’absence de Faross en cette demeure… demeure où il n’aura résidé que quelques jours avant d’être porté au Monastère. Elle s’y enferma, après avoir demandé à ce qu’on la dérange sous aucun prétexte et de fermer les rideaux. Le noir total se fit… une fois la porte refermée et seule, Fleur se releva… la colère lui décuplant ses forces… Ainsi donc son époux avait pris la peine de lui interdire de lui rendre visite, de prévenir sa gouvernante, de rester en plein cœur de la forêt… encore fallait-il savoir laquelle vu qu’Élie avait refusé de lui dire pour son bien! En rage, notre Fleur l’était... Son ventre commença à bouger… un concert de boxe se fit… elle se dit alors qu’il fallait qu’elle se calme pour ses bébés… mais rien à faire… une colère sourde l’envahissait.

LE BOUGRE! se mit-elle à hurler, J’AI TOUT FAIT POUR LE MAINTENIR EN VIE, ET C’EST AINSI QUE JE SUIS REMERCIÉE… DES JOURS ET DES NUITS À PLEURER POUR QU’IL SOIT SAUVÉ ET QUE JE SOIS À SA PLACE CAR JE L’AIME À EN MOURIR! JE SUIS SI PEU POUR LUI. POURTANT IL M’AVAIT PROMIS… IL M’AVAIT DIT QUE SON CŒUR ET SON ÉPÉE SERAIT TOUJOURS LÀ POUR MOI! POUR PRENDRE SOIN DE MOI ET ME PROTÉGER! FOUTAISES! CE N’ÉTAIT QUE DES FOUTAISES! J’ATTENDS TON RETOUR FAROSS! OH QUE OUI JE L’ATTENDS! AVEC UN FER ET UN FENAL, FAIS MOI CONFIANCE!

Elle s’était approché de sa coiffeuse…et balança tous les objets qui s’y trouvaient! Elle avait l’impression d’être trahie au plus profond d’elle-même. Elle avait quitté sa famille et ses amis, désireuse de le suivre peu importe l’endroit. Ils s’étaient décidé pour la Franche-Comté, terre d’origine de son époux. Sa filleule était restée à Tarbes, alors qu’elle avait perdu son fiancé et son fils en revenant en Béarn, après leur mort… et elle, elle était partie… partie pour vivre une nouvelle vie, loin de tout ce chaos qui se préparait dans son ancien Comté.

Une décision il fallait qu’elle prenne! Rien à faire des conséquences! Une envie… de mourir en cet instant la prit! Une idée germa dans son esprit en colère… et comme chacun sait la colère est très mauvaise conseillère… pourquoi ne prendrait-elle pas la route… sans précautions, sans armes… pour y perdre la vie par un vil brigand? Après tout qui se soucierait de sa personne en cette terre inconnue, où son époux l’avait abandonné? Plus elle essayait de réfléchir, plus elle trouvait que cette solution n’était pas si mauvaise finalement.

Elle s’habilla, elle allait devoir descendre par la gouttière... ne voulant pas se faire arrêter par les gardes ou Élie. Sa détermination était au maximum. Ses forces elle n’y pensait plus, elle attacha ses draps solidement pour en faire une corde. L’idée de se rompre le cou ne lui traversa même pas l’esprit. Elle ouvrit la fenêtre, après s’être assuré que sa porte de chambre était fermée à clés et elle commença descendre lentement mais sûrement. Malgré son ventre rebondi, elle arriva sans encombre en bas… elle fila vers l’écurie, scella elle-même sa jument, Tempête, et partit au galop. Elle allait se diriger vers la sortie de la ville, quand elle vit un attroupement près de la place publique.

Remontée, et prête à jouter verbalement pour se défouler, elle se demanda si ce n’était pas du Comté qu’il s’agissait…elle s’approcha donc de la foule avec sa jument. Elle mit pied à terre… Effectivement, elle avait raison. Il s’agissait de la nomination du Franc-Comte. Elle entra dans les discussions… comme si de rien n’était, mais quand on se mit à l’attaquer comme quoi il fallait qu’elle laisse ses exemples d’ancien Comté, que la Franche-Comté avaient ses propres coutumes, qu’elle n’avait pas son mot à dire n’étant pas comtoise d’origine. Genre d’attaques qu’ils auraient mieux valu qu’elle n’entende pas dans son état… mais qu’y pouvaient-ils après tout? Comment pouvaient-ils savoir l’orage qui se passait en elle ou la destruction avait pris le pas sur la raison? Le plus étrange c’était que cela émanait d’anciens amis proches de Faross… Y aurait-il une cause à effet qu’elle leur en veuille?

Soudain au moment où elle décida tout de même de prendre la route, en ayant entendu assez, elle eût l’impression de voir un fantôme. Son époux était présent… mais il ne s’approcha pas... il remonta en selle et partit… Plus rien n’avait d’importance, sentiments de colère, d’abandon, d’amour à en mourir s’entrechoquaient en elle… Elle ne voyait plus personne, n’entendait plus rien… elle tenta de se lancer à sa suite… mais une avance il avait sur elle.

Allait-elle finir par le rejoindre? Allait-elle lui dire tout ce qu’elle avait sur le cœur? Qu’allait-il s’ensuivre? Poursuivrait-elle son idée de départ?.... seul sa destinée le dirait…

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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeMer 18 Nov 2009 - 3:00

Hooks a écrit:
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Hooks, en chemin vers nul part, avait retrouvé Fleur par hasard à Dole .......... elle était toujours aussi forte , toujours aussi prompte a répondre si on la contredisait .......... Bref toujours aussi elle même .
Pourtant il avait desceller un douleur .......... un doute ........ qui lui faisait penser a lui même , atout ce qu'il avait quitté , a celle qu'il avait quitter pour parcourir le royaume .
Il ne pouvais toutefois s'empêcher d'être heureux de la revoir ...... parcourir tout ce chemin , pour retrouver d'ancien amis... et pouvoir partager des souvenirs ... parfois heureux , de la construction d'un Comté , parfois malheureux , de la perte ou du départ d'amis chers ........ Mais partager la vie ....
Il se mettait au service de la dame .......... Prêt a la suivre dans ses périples , a l'aider et l'escorter ou elle irait .......... Mais encore faut il qu'il ait la force de lui dire .........
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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeMer 18 Nov 2009 - 3:02

Fleur ne décolérait pas… passé sa surprise, elle sauta en selle et galopa aussi vite que Tempête le put, sans se retourner, sans se soucier des conséquences. Elle devait savoir ce qui se passait dans la tête de son époux, savoir pourquoi il prenait un malin plaisir à la faire souffrir. S’il ne voulait pas d’elle, pourquoi l’avoir marié? Des larmes de rage ruisselèrent sur ses joues, l’amour qu’elle portait à son époux qui était pourtant sincère et véridique se changea en rancœur, rancœur de l’avoir abandonné, sans un mot pour expliquer son geste. Élie lui avait promis qu’il reviendrait… mais les choses seraient-elles les mêmes? L’aimerait-elle de la même façon ou bien une page se tournerait à jamais? Une envie d’hurler sa douleur la prit… Exténuée, le cœur en mille morceaux, elle sauta de cheval, s’agenouilla et hurla comme si c’était la dernière chose qu’elle devait faire. Elle sentit sa bedaine bouger… un concert de coups de pieds et de coups de poings se faisaient sentir, mais vu que son cœur saignait, que son amour pour son époux s’en allait à petits feux… ses larmes auraient pu inonder n’importe quelle rivière à proximité… La belle se maudissait de ressentir tous ces sentiments contradictoires, elle avait pourtant promis à ces petits êtres qu’elle chérissait depuis un peu plus de 7 mois qu’elle ferait tout pour ne pas les affecter… et pourtant, ce soir… la donne était différente. La belle était anéantie, sa soif de vivre la quittait peu à peu. Un nuage sombre s’abattit sur elle… l’enveloppant dans une torpeur cauchemardesque… elle espérait se réveiller et se rendre compte que tout ceci n’était qu’un mauvais rêve. Malheureusement, le réveil ne se fit pas… tant qu’à souffrir, elle devenait une proie facile pour la Mort… proie de choix sans nulle doute. L’inconscience l’ayant gagné, seule, abandonnée de tous, dans une situation plus que périlleuse, Fleur gisait là en plein cœur de la forêt.
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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeMer 25 Nov 2009 - 2:27

Fleur revint à elle, quelques heures plus tard, elle gisait toujours en plein cœur de la forêt... il faisait nuit noire. La lune était bien haute, ce qui lui permettait d'avoir une faible lueur pour l'éclairer. Elle se releva tant bien que mal, transie, toute grelottante, elle remonta sur Tempête. Heureusement ou malheureusement pour elle, c'est selon, elle n'avait fait aucune mauvaise rencontre. En fait, mieux que cela, la route était déserte. Elle se demanda si le destin ne lui réservait pas une autre fin. Aussi pensive, et ne souhaitant qu'une chose se réchauffer, elle fit route vers sa maison... D'ailleurs son ami Hooks était arrivé en ville, il devait se demander ce qu'elle fabriquait. Des contractions se firent sentir, elle se coucha sur l'encolure de sa jument et lui chuchota de la mener jusqu'à sa demeure... elle tenta de se souvenir des recommandations de son médicastre et amie... ah oui inspirer, expirer, inspirer, expirer, etc. Exténuée, le ventre douloureux, la chevauchée jusqu'à sa demeure fut périlleuse... mais elle finit par la voir au loin. Inspirant toujours, expirant toujours, elle donna un coup de talon à Tempête, qui finit par se mettre à trotter. Tant bien que mal, elle mit un pied à terre, poussa la porte de la villa... et d'une voix faible avant de s'effondrer :

Élie...Hooks...


Elle avait invité Hooks peu de temps avant à venir séjourner en sa demeure, où une chambre lui avait été préparée. Elle ne voulait pas que le filleul de sa sœur dorme dans une auberge. Il y avait assez de chambres en la villa pour l'accueillir. Elle s'évanouit à bout de force...
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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeMer 25 Nov 2009 - 2:30

Hooks a écrit:
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Hooks etait à Dole depuis un moment maintenant , il était parti faire le tour de la la capitale ... Fleur l'avait invité plus tôt dans sa demeure ........ Il se rendit donc vers celle ci .....
Elle n'etait pas là ......... donc Hooks décida de parcourir les environs de la propriété..
Voyant l'heure avancer de plus en plus il etait entré dans la villa , Fleur devait etre rentrée maintenant ............... un trot de cheval derriere lui ..... puis il entendit une plainte tres faible ;

Élie...Hooks...

C'est alors qu'il vit Fleur ......... ouvrir difficilement la porte .................... Il n'eut que le temps de courir vers elle quand il la vit s'effondrer......


Fleur ........ que se passe t'il ?? Reponds moi ..........

Il repris ses esprits et porta Fleur en appelant de l'aide autour de lui ........

Vite Appellez le medicastre ........ et montrez moi la chambre de Fleur ........ que je puisse l'allonger ....


Il pris conscience que ce n'etait pas ses petites connaissances en medecine qui l'aiderait aujourd'hui ........; Mais il fit monter des linges propres et humides .....





--Dame_Eleonor a écrit:
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Élie se trouvait à l'étage, dans la pièce réservée aux enfants de Fleur, la petite Aurore et le petit Erwann. Elle était en train de leur raconter une histoire fantastique qui les gardait attentifs, tant elle la rendait vivante par ses mimiques. Soudain, un remue ménage se fit entendre en bas. Elle entendit une voix d'homme qui appelait à l'aide. Elle se rappela qu'elle avait accueilli un peu plus tôt le jeune homme que Fleur lui avait recommandé, le filleul d'une des soeurs de celle-ci, Feyrak. Elle confia les enfants sous bonne garde d'une servante avant de se précipiter en bas.
Quand elle vit Fleur inconsciente dans les bras de Hooks, elle blêmit et se mit à paniquer. Elle entendit difficilement les paroles du jeune homme.


Vite Appellez le medicastre ........ et montrez moi la chambre de Fleur ........ que je puisse l'allonger ....

Élie se ressaisit un peu. Elle indiqua à Hooks la chambre des maîtres avant de se précipiter dehors chercher le médicastre. Elle se souvenait que sa maîtresse avait reçu un pigeon pas si lointain d'une de ses amies, médecin, qui se trouvait non loin de là. Elle courut jusqu'au domaine.
Elle tomba sur Dame Caro et lui expliqua brièvement ce qui s'était passée et dans quel état se trouvait Fleur. Elle en était toute retournée. De bonne grâce, Dame Caro la suivit pour se rendre au chevet de la Baronne de Quingey.


Dernière édition par Fleur le Jeu 26 Nov 2009 - 3:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeMer 25 Nov 2009 - 20:16

Souffler un peu en ces temps plus que difficiles et c'est ainsi que décision était prise d'aller voir ma douce amie Fleur.

Le matin de bonne heure j'étais allée en ville pour quelques achats et flaner de ci, de-là. La journée avait passé rapidement et prenais à présent le chemin du retour quand en arrivant dans le hall d'entrée du domaine je voyais arriver en courant Dame Eleonore.

Paniquée elle m'expliquait ce qui se passait et me menait rapidement à la chambre de Fleur où Hooks se trouvait à son chevet.

Bien longtemps que je ne l'avais plus revu, mais le moment n'était pas aux retrouvailles, il me fallait m'occuper de mon amie


Hooks... bonjour... que c'est-il passé ? raconte moi tout s'il te plait et vite


Je me mettais aux cotés de Fleur, prenais son pouls, posais la main sur son ventre. Son rythme cardiaque était rapide et les bébés bougeaient beaucoup
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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeSam 28 Nov 2009 - 12:53

Hooks a écrit:
Les jours passent mais ne se ressemblent guère 74090310

Hooks vit arriver Caro ........... il fut un peu soulager ........

"Hooks... bonjour... que c'est-il passé ? raconte moi tout s'il te plait et vite"

Bonjour Caro, je suis bien heureux de voir là .......... et doublement ..........

puis il se rendit compte que l'etat de Fleur urgeait plus que les politesses des retrouvailles........


Bien ......... donc pour faire court , au moment ou je suis arrivé dans l'entrée , Fleur me succedait ... puis elle ne pus rien me dire que je la vit s'ecrouler....... Je pense qu'il s'agit de sa grossese .......... elle se demene de trop ces temps ci ........... Mais va lui faire comprendre .......... Bref ...... je l'ai allonge là...... en attendant meilleur medecin que moi ........ d'ou le fait que je soit heureux de te voir là .......

Il se tut en attendant que Caro lui dise que faire ......
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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeMer 2 Déc 2009 - 14:07

J'écoutais les explications d'Hooks tout en portant mon attention sur Fleur. Cela ne semblait pas bien grave mais vu les temps qu'elle traversait et l'absence de Faross, tout ceci n'avait en rien arrangé la situation. Passer une grossesse sans son époux ... Je me reprenais et relevais mon regard sur Hooks

Fais moi préparer un broc d'eau froide et du linge, on va essayer de la ramener à elle ainsi, sinon il me faudra user d'un autre moyen bien plus radical mais avec les bébés je ne préfère pas

Il ne fallait surtout pas encore qu'elle accouche, le moment n'était pas encore arrivé
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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeJeu 3 Déc 2009 - 3:07

Hooks a écrit:
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Hooks ecoutait attentivement les paroles de Caro ..... puis il sortit demander a Dame_eleonor ou trouver un broc d'eau froide et du linge ......

Merci bien d'etre là Dame_eleonor ainsi que Caro........ sans vous j'etais perdu ....;

Il rougit un peu mais sourit en sachant Fleur en de bonnes mains .
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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeJeu 3 Déc 2009 - 3:18

Élie était revenue aussi vite que possible avec Dame Caro. Elle faisait les cent pas en dehors de la chambre où reposait sa maîtresse. Soudain, elle vit Messire Hooks sortir. Elle lui demanda comment allait Ma Dame la Baronne. Il lui expliqua rapidement ce qu'il en était et lui demanda où il pouvait trouver un broc d'eau froide et du linge. Élie lui désigna l'endroit où puiser de l'eau pendant qu'elle partit chercher des linges propres.

Messire Hooks semblait perdu... d'ailleurs ses quelques mots à son intention et à celle de Dame Caro le confirmaient.


Merci bien d'etre là Dame_eleonor ainsi que Caro........ sans vous j'etais perdu ....;

Élie sourit en le voyant rougir.

Messire, appelez moi Élie, je vous prie. D'autre part, Dame Caro est le médecin attitré de Ma Dame la Baronne. C'est donc elle qui a tout le mérite... moi à part, suivre les instructions de Dame Caro, je ne fais pas grand chose Laughing J'espère que Ma Dame va ouvrir ses jolis yeux et ne pas accoucher maintenant, c'est bien trop tôt. Elle désirait faire le tour de la Franche-Comté dernièrement. Sa première étape devait être Poligny. Je doute qu'elle ne quitte le lit de sitôt.
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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitimeJeu 3 Déc 2009 - 21:17

Alors que Hooks était sortie de la chambre pour aller chercher ce que je lui avais demandé, j'en profitais pour examiner Fleur.

Apparemment tout allait bien pour les bébés, le moment d'accoucher n'était pas encore venu, mais il fallait à présent qu'elle recouvre au plus vite conscience et qu'elle m'explique ce qui lui est arrivée afin de pouvoir faire un diagnostic de son malaise
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MessageSujet: Re: Les jours passent mais ne se ressemblent guère   Les jours passent mais ne se ressemblent guère I_icon_minitime

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